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L’Arabie intègre l’OCS : Le virage asiatique de Riyad se confirme

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Le gouvernement saoudien a approuvé, mardi 28 mars, un mémorandum conférant à Riyad le statut de partenaire du dialogue au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Fondée en 2001 pour favoriser la coopération politique, économique, commerciale et sécuritaire, afin de rivaliser avec les institutions occidentales, l’OCS comprend huit pays asiatiques : la Chine, l’Inde, le Pakistan et la Russie, ainsi que quatre États d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Tadjikistan). Chapeautée par Pékin et Moscou, cette institution représente 40% de la population mondiale et 28% du produit intérieur brut (PIB) mondial.

La demande d’adhésion de l’Iran a été admise lors du dernier cycle du sommet de l’OCS, en août 2021, date à laquelle il a signé un mémorandum d’accès au statut de membre permanent de l’OCS. Force est de constater que la décision de l’Arabie saoudite de s’associer à ce bloc asiatique intervient moins de trois semaines après l’accord avec l’Iran sur la reprise de leurs relations diplomatiques, accord conclu sous la médiation de la Chine, à Pékin.

La décision de l’Arabie saoudite de rejoindre le bloc portera son intérêt plus à l’est. Pékin est le plus grand partenaire commercial de Riyad avec un commerce bilatéral d’une valeur de 87,3 milliards de dollars en 2021.
Dans une annonce récente, Aramco, société d’État saoudienne, a révélé une coentreprise pour construire une raffinerie et un complexe pétrochimique à Panjin, dans le nord-est de la Chine, aux côtés de ses partenaires Norinco et du groupe industriel Panjin Xincheng. Riyad entretient également des liens étroits avec la Russie car les deux sont parmi les principaux producteurs de pétrole de la coalition OPEP+.

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