A. Guterres a appelé à la libération « immédiate et inconditionnelle »des otages détenus par leHamas dans la bande de Gaza, a rapporté lundi un communiqué des Nations unies. « La voie à suivre est claire. Un cessez-le-feu humanitaire. Maintenant. Toutes les parties respectent toutes leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, maintenant. Cela signifie la libération inconditionnelle des otages à Gaza, maintenant », a-t-il indiqué.
En outre, A. Guterres a insisté sur la nécessité de protéger les civils, les hôpitaux, les installations des Nations unies, les abris et les écoles qui sont actuellement touchés par les bombardements israéliens.
Le secrétaire général a exhorté à augmenter les livraisons de produits alimentaires, d’eau, de médicaments et de carburant et à garantir l’entrée en toute sécurité dans la bande de Gaza, « au plus vite et à l’échelle nécessaire ». « Un accès sans entrave pour livrer des fournitures à toutes les personnes dans le besoin à Gaza. Maintenant. Et la fin de l’utilisation de civils comme boucliers humains. Maintenant », a-t-il encore martelé.
Selon divers rapports, le Hamas pourrait détenir environ 150 Israéliens en captivité. Le mouvement lui-même a déclaré qu’il y avait entre 200 et 250 captifs dans l’enclave.
Le 5 novembre, le Premier ministre israélien avait laissé entendre qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu, prôné par plusieurs pays, dont la Russie, dans la bande de Gaza sans l’élargissement des otages. Il a pour ainsi rassuré que l’opération de Tsahal se poursuivra « jusqu’à la victoire ». Cinglant, il a lancé : « Je veux aussi que vous sachiez une chose que nous ne ferons pas: il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages ».