Abordant le sujet des aides gouvernementales prévues pour les populations sinistrées par le tremblement de terre de septembre, le responsable a expliqué la situation en notant l’avancement de la réception des dossiers, leur traitement et l’octroi des aides. « Il faut faire le distinguo entre les mesures du gouvernement dont le but est le retour des infrastructures de manière rapide comme c’était avant le séisme et l’institution d’Al Haouz dont la création a été approuvée par la loi, les marchés liés aux secteurs impactés », a déclaré M. Baitas.
Il y a « un travail continu qui est fait en ce sens afin que la situation revienne à ce qu’elle était avant le séisme », a-t-il noté, soulignant que cela s’inscrit dans l’idée de mettre en place « la nouvelle vision du Roi Mohammed VI d’une enveloppe de 120 milliards de dirhams ».
« Concernant les aides directes, il y en a deux types: Celles de 2500 dirhams pour toutes les personnes/familles sinistrées, et il y a le second, qui vise la reconstruction des habitations. Pour celles ayant subi des dégradations partielles (les aides) s’élèvent à 80.000 dirhams et celles ayant été complètement détruites à 140.000 dirhams », a-t-il avancé. Et d’assurer que le gouvernement a débloqué une première partie de 20.000 dirhams pour les aides qui concernent les habitations partiellement endommagées. Dans ce cadre, près de 6.000 dossiers, reçus jusqu’ici, ont été réglés pour moitié. Restent les aides pour les reconstructions complètes. A ce sujet, motus et bouche cousue…
Quant aux aides directes aux familles d’un montant de 2.500 dirhams, il a assuré que jusqu’au 13 novembre, le nombre de dossiers de demandes d’aides directes reçus s’est élevé à 24.573 et le nombre de dossiers réglés à 23.931, soit un taux de 97%, affirmant que les dossiers restants seront traités et réglés au fur et mesure. Là aussi, il faut voir…
