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Vive tension dans la confrontation russo-occidentale : Belgorod ciblée par une offensive ukrainienne…

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Le risque est grand de voir la guerre se généraliser en Europe. En effet, l’alliance occidentale qui apporte son soutien à Kiev et joue la carte de l’endiguement américain de la Russie vient de se réunir en Moldavie. Alors que l’armée ukrainienne a tenté une percée en territoire russe, dans la région de Belgorod. Kiev a subi une pluie de missiles…
Vive tension dans la confrontation russo-occidentale

La Moldavie accueille un sommet européen en présence d’une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement. Le président Volodymyr Zelensky a fait le voyage vers Chisinau où se déroule cette rencontre. La Moldavie partage une longue frontière, près de 1 000 km avec l’Ukraine, mais accueille dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie un contingent de 1 500 soldats russes et un important stock de munitions qui remonte à la période de la guerre froide.

Pas besoin de faire un dessin pour voir en ce sommet un gage de plus fait à Kiev à titre de soutien dans le conflit qui l’oppose à Moscou depuis un peu plus d’un an. Un conflit qui a tendance à embraser le front tout le long de la frontière russo-ukrainienne. En effet, au moins huit blessés civils sont à déplorer dans la ville de Chebekino et deux à Novopetrovka, dans la région de Belgorod, a rapporté Viatcheslav Gladkov, gouverneur local. Plusieurs attaques à la frontière ont aussi été repoussées selon l’armée russe. « C’est une mauvaise matinée dans la région de Belgorod » : la ville de Chebekino, frontalière de l’Ukraine, est visée depuis plusieurs heures par des « frappes ininterrompues » qui ont fait huit blessés, a indiqué le 31 mai au matin le gouverneur local.
« Chebekino fait face à des frappes ininterrompues » aux lance-roquettes, a-t-il poursuivi, en accusant les forces ukrainiennes de bombarder « le centre et les périphéries » de la ville où des évacuations devaient être organisées. Selon V. Gladkov, « l’ennemi n’a pas pénétré sur le territoire de la région de Belgorod », démentant ainsi les informations diffusées par certaines chaînes Telegram affirmant que les forces ukrainiennes auraient réalisé une « percée » dans la région de Belgorod.

Le ministère russe de la Défense a confirmé en fin de matinée de rudes combats frontaliers. « À 3h du matin environ (heure de Moscou), à la suite d’un bombardement massif d’installations civiles dans la région de Belgorod, des formations terroristes ukrainiennes fortes de quelque deux compagnies d’infanterie motorisée, dotées de chars, ont tenté de s’introduire sur le territoire russe près de la localité de Novaïa Tavoljanka et du poste frontière routier de Chébékino ». Et de préciser que l’armée russe a réussi à reposser trois attaques, avec le soutien de l’aviation et de l’artillerie. Kiev a rapporté une attaque aérienne d’envergure, qui a commencé vers 3h locales (minuit GMT).
Par ailleurs, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin a souligné « l’absence de condamnation » par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de l’attaque de drones sur Moscou, le 30 mai. Le ministre britannique des Affaires étrangères a en effet ouvertement défendu le « droit légitime » de l’Ukraine « de se défendre ». Affirmant commenter l’attaque de drones sur Moscou sans en connaître les détails, James Cleverly, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères alors en déplacement en Estonie, a estimé que l’Ukraine avait « le droit de projeter des forces au-delà de ses frontières afin de saper la capacité de la Russie à projeter ses forces en Ukraine ».

Le jour même de l’attaque, Karine Jean-Pierre, attachée de la Maison Blanche, avait réitéré la position de Washington, à savoir que les Etats-Unis ne soutenaient pas « les attaques à l’intérieur de la Russie ». Pas de quoi berner la Russie qui y voit une réaction hypocrite. « [Les réactions américaines] sonnent comme un encouragement pour les terroristes ukrainiens », a ainsi accusé Anatoli Antonov, ambassadeur russe aux Etats-Unis, le 31 mai. Et de poursuivre que « l’administration [Biden] ne comprend-elle pas que personne ne croit leurs slogans sur le non-soutien des frappes ukrainiennes sur le territoire russe ? »

« C’est ridicule. Ils ont eux-mêmes fracturé la maison, ils l’ont arrosée d’essence, ils y ont mis le feu, ils y jettent des pétards et du bois, et ils affirment maintenant « ne pas vouloir d’escalade » », a signalé de son côté Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, sur son compte Telegram.

Le matin du 30 mai, au moins huit drones ont été lancés à l’assaut de la capitale russe, sans faire de victime, mais occasionnant des dommages sur plusieurs bâtiments. Trois des engins auraient été neutralisés par des moyens électroniques et cinq autres abattus par le système de défense antiaérienne Pantsir, selon le ministère russe de la Défense. L’attaque a été vivement condamnée par le Kremlin, D. Peskov y voyant une « réponse » de Kiev à de récentes frappes russes sur un « centre de commandement » ukrainien.

A rappeler que Washington assure avoir fourni une aide à l’Ukraine pour 38,3 milliards de dollars sous la présidence de Joe Biden, dont 37,6 milliards depuis le début de l’opération militaire spéciale russe dans le Donbass.

Un document publié sur le site du Pentagone dévoile de façon exhaustive les quantités d’armements et de munitions livrées en Ukraine. Plus, il a également promis un nouveau paquet pour soutenir financièrement l’Ukraine à la hauteur de 300 millions de dollars.

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