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Violences mortelles en Libye : Embrasement à Tripoli…

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Les affrontements entre deux milices dans la capitale libyenne ont fait 16 morts et une cinquantaine de blessés, selon un nouveau bilan établi par le ministère de la Santé.

Seize personnes ont été tuées et 52 blessées, a indiqué samedi le ministère dans un communiqué en se référant aux violences qui ont eu lieu dans la journée de vendredi « Tous les blessés reçoivent des soins médicaux dans les hôpitaux » de la ville, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de civils parmi les morts et les blessés. Le Service des ambulances et de secours à Tripoli avait fait état vendredi de trois civils tués.

Les combats se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi et se sont calmés en fin d’après-midi vendredi.

Mais de nouveaux affrontements ont éclaté samedi à Misrata (ouest), selon des médias locaux. Située à quelque 200 kilomètres de la capitale, Misrata est le fief des deux premiers ministres rivaux qui se disputent le pouvoir depuis mars.
Selon la presse locale, les combats ont opposé deux milices fidèles à l’un ou l’autre des dirigeants rivaux.

« Les affrontements d’aujourd’hui à Misrata démontrent la perspective dangereuse d’une escalade de la violence », a mis en garde l’ambassadeur des Etats-Unis à Tripoli, Richard Norland, sur Twitter. « Les États-Unis exhortent tous les acteurs politiques et leurs partisans parmi les groupes armés à se retirer afin d’éviter une escalade et de nouvelles pertes de vie », a-t-il ajouté.

Dans la capitale, les combats avaient opposé deux groupes armés influents, rattachés au pouvoir exécutif : la Force al-Radaa (dissuasion) et la Brigade des Révolutionnaires de Tripoli.
Selon des sources locales, la détention par un groupe armé d’un combattant appartenant à l’autre camp serait l’élément déclencheur des affrontements qui ont touché plusieurs quartiers de la ville.

Abdelhamid Dbeibah, Premier ministre du gouvernement de Tripoli, a suspendu vendredi Khaled Mazen, ministre de l’Intérieur, et chargé Bader Eddine al-Toumi, ministre de la Gouvernance locale, d’assurer l’intérim « jusqu’à nouvel ordre ». Ces incidents sont symptomatiques du chaos dans lequel est plongée la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 dans la guerre menée contre ce pays par l’OTAN et dont elle ne parvient pas à s’extirper.

Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars. Celui de Tripoli, mis sur orbite début 2021 sous l’égide de l’ONU pour mener la transition jusqu’à des élections qui n’ont pas encore eu lieu, et un gouvernement formé en mars et soutenu par le Parlement, qui a élu provisoirement domicile à Syrte (centre), faute de pouvoir prendre ses fonctions dans la capitale.

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