Foreign Policy a rapporté que « les voyages des présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Joe Biden, au Moyen-Orient ont montré que les pays de la région soutiennent Moscou dans la formation d’un monde multipolaire ».
Selon le magazine, la tournée du président américain au Moyen-Orient n’a pas été très réussie, car les résultats de la visite de Biden au Moyen-Orient indiquent que « les principaux acteurs régionaux, en particulier des États du Golfe, ne sont pas prêts à abandonner leurs relations avec la Russie et la Chine ».
Foreign Policy a souligné que « Moscou a des objectifs communs avec presque tous les partenaires de Washington dans la région, concernant la hausse des prix de l’énergie et la formation d’un monde multipolaire ». Soulignant que Biden « a échoué à obliger le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à agir sur les ordres de Washington sur la question de l’augmentation de la production de pétrole ».
Le magazine a ajouté que « les Saoudiens ont maintenant beaucoup plus de chevauchement avec les Russes sur les prix du pétrole, que les États-Unis sur les questions de sécurité régionale ».
Il est à noter que le président russe V. Poutine a discuté avec le prince héritier saoudien, par téléphone, de la situation du marché mondial du pétrole, où ils ont souligné l’importance d’une coordination accrue dans le cadre de l’OPEP +.
L’article décrit le président russe comme un « acteur habile au Moyen-Orient », notant que sa visite à Téhéran confirme que Moscou a des partenaires intéressés par la coopération dans la région.
Le sommet « Astana » à Téhéran, et les rencontres et événements qui se sont déroulés en marge, notamment entre les présidents iranien, russe et turc et le guide iranien, ont suscité un grand intérêt dans les médias israéliens, et certains les ont considérés comme « une sorte de défi, en échange de la visite de Biden dans la région », alors que les médias l’ont décrit. Un autre Israélien l’a qualifié de « sommet des opposants aux sanctions occidentales ». D’autres médias israéliens ont pointé des images de l’arrivée de V. Poutine à Téhéran et de sa rencontre avec le guide suprême Khamenei, soulignant que « ces images n’aiment pas du tout Israël et qu’elles indiquent un développement régional pas bon ».