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Tension russo-occidentale : L’implication de l’OTAN dénoncée par D. Medvedev

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité nationale russe, a annoncé que « la livraison d’avions par l’OTAN à Kiev et leur maintien sur son territoire est une participation directe dans la guerre contre la Russie ».
L’implication de l’OTAN dénoncée par D. Medvedev

Le vice-président du Conseil de sécurité nationale russe a souligné que « les événements dans la province de Briansk ont dévoilé le soutien de Washington, de l’OTAN et des pays européens aux terroristes », ajoutant que « ces pays sont partenaires dans les actes terroristes perpétrés par le régime ukrainien ».

D. Medvedev a indiqué, dans un communiqué, que « les événements d’aujourd’hui ont démontré ceux qui le soutiennent vraiment aux États-Unis, à l’OTAN et à l’Union européenne ». D’après lui, « ce ne sont pas des gens épris de liberté, mais des terroristes nazis qui attaquent des civils ».

Plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine, président russe, a décrit ce qui s’est passé dans la région frontalière de Bryansk comme un « acte terroriste », des civils ayant été abattus.

Un groupe de sabotage ukrainien s’est infiltré dans la province russe de Briansk, a ouvert le feu sur des voitures dans la région et a pris jusqu’à 6 personnes en otages, tandis que le Service fédéral de sécurité russe, avec la participation des forces armées, a mené une opération pour éliminer ce groupe.

D. Medvedev a également abordé la question de la livraison d’avions de l’OTAN à l’Ukraine et de leur maintien sur le territoire de l’alliance, et a déclaré que ce comportement est une entrée directe de l’OTAN dans la guerre contre la Russie. « Depuis les années 1920, un pays peut être reconnu comme participant aux hostilités si, en plus de fournir des armes, il forme du personnel à les utiliser », a-t-il précisé tout en relevant « qu’aujourd’hui, les entraîneurs canadiens et allemands enseignent déjà aux Ukrainiens comment gérer le Léopard ». Le responsable russe a ajouté, enfin, que « de tels équipements ou armes, ainsi que des mercenaires étrangers et des entraîneurs militaires, deviendront des cibles militaires légitimes ».

Dans le même sillage, Sergeï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a indiqué de son côté que puisque l’Occident utilise les Ukrainiens pour mener une guerre contre la Russie, celle-ci change sa politique énergétique. Moscou se réoriente désormais vers des partenaires fiables, dont l’Inde et la Chine, et ne permettra plus que quiconque fasse exploser ses gazoducs, comme ce fut le cas des Nord Stream I et II.

Dans sa politique énergétique, la Russie comptera désormais sur des partenaires sûrs et non plus sur l’Occident, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères. « La guerre que nous tentons d’arrêter, laquelle a été lancée par l’Occident contre nous en utilisant les Ukrainiens, a bien sûr influencé la politique russe, dont la politique énergétique. Qu’est-ce qui a changé ? Nous ne compterons plus sur les partenaires occidentaux », a martelé le ministre lors de la conférence internationale Le Dialogue Raisina à New Delhi.

Parmi les partenaires actuels figurent la Chine et l’Inde, a précisé S. Lavrov. « La politique énergétique russe sera désormais orientée vers des partenaires fiables, en qui on peut avoir confiance. Effectivement, l’Inde et la Chine en font partie », a-t-il souligné. Et d’ajouter que la Russie ne permettra plus que quiconque fasse exploser ses gazoducs, comme ce fut le cas des Nord Stream.

Revenant sur ce sujet, le ministre a rappelé que la demande russe de mener une enquête sur les explosions des Nord Stream « avait été tout de suite rejetée ». Cependant, les révélations faites plus tard par Seymour Hersh ont fait réagir les Européens et les Américains, a noté le chef de la diplomatie russe en signalant que « l’Allemagne a été humiliée physiquement et moralement et dans tous les sens ». Enfin, toutes les démarches actuelles des États-Unis visent à transformer l’Europe en « un joueur soumis » à Washington, conclut-il.

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