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Les enseignants contractuels prévoient de poursuivre leur mouvement de protestations. Une nouvelle manifestation a été organisée vendredi 25 novembre. Autant dire que le dialogue risque de tourner court avec le gouvernement.
Le dialogue entre le ministère de l’Éducation nationale et les syndicats les plus représentatifs du secteur, notamment sur le dossier des contractuels, fait du surplace. Pour ne pas dire qu’il est bloqué. En face, l’Exécutif assure que la porte du dialogue n’a jamais été fermée devant la coordination des « contractuels ». D’où le recours aux grèves perlées accompagnées d’arrestations.
Dans la lutte qu’ils mènent pour la régularisation de leur situation, les enseignants contractuels ne sont désormais plus isolés. Des instances politiques, syndicales et de défense des droits de l’Homme ont annoncé, le weekend, la formation d’un Comité de soutien et de défense des enseignants contractuels poursuivis sur fond de contestation qu’ils mènent pour leur intégration dans la fonction publique.
Les enseignants ont protesté jeudi 17 mars à Rabat devant le ministère de l’Éducation nationale. Plusieurs catégories d’enseignants, lésés par un dialogue social « sélectif », ont participé à ce sit-in, organisé à l’initiative de la Fédération nationale de l’Enseignement (FNE). Sans pour autant avoir le feu vert pour aller protester devant le parlement.
La Coordination nationale des enseignants « contractuels » avec les AREF a annoncé la prolongation de la grève de deux jours supplémentaires, soit jusqu’au 15 mars. Cette grogne intervient après les verdicts prononcés à l’encontre des enseignants poursuivis en justice.
La coordination nationale des enseignants contractuels a annoncé, jeudi soir, la prolongation de la grève nationale des cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation professionnelle, vendredi, samedi et dimanche. Une décision qui intervient suite aux «condamnations injustes» contre 45 enseignants contractuels par le tribunal de première instance de Rabat.
Le tribunal de première instance de Rabat a rendu, jeudi, son verdict dans l’affaire des enseignants contractuels, condamnant 44 professeurs d’entre eux à 2 mois de prison avec sursis. Et, cerise sur le gâteau, écopé chacun d’une amende de 1 000 dirhams.
La Coordination nationale des enseignants contractuels a annoncé, dimanche, sa décision de prolonger d’une semaine, sa grève nationale. Dans un communiqué, l’instance a expliqué que parallèlement à sa mobilisation nationale programmée les 2, 3 et 3 mars à Rabat par les militantes et militants, l’État a «poursuivi ses politiques de répression et de tyrannie contre toutes les manifestations pacifiques».
Les enseignants contractuels ont annoncé une grève nationale d’une semaine en vue de se faire entendre. Ils revendiquent l’alignement de leur état sur le statut des fonctionnaires, à l’instar du reste du corps enseignant du public.
Les enseignants contractuels ont annoncé une grève nationale d’une semaine en vue de se faire entendre. Ils revendiquent l’alignement de leur état sur le statut des fonctionnaires, à l’instar du reste du corps enseignant du public.

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