La même source affirme que cette mobilisation a fait l’objet d’une «forte répression, qui a causé des blessures graves» dans les rangs des enseignants contractuels, dont «plusieurs ont été interpellés» par les autorités. Le communiqué précise que parmi les 100 enseignants arrêtés, 25 ont été placés en garde à vue par des «poursuites vexatoires».
Autant de faits que la coordination considère comme une «attaque visant le personnel de l’éducation nationale» ainsi que la «détermination de l’État d’humilier» cette catégorie et «porter atteinte à sa dignité», justifiant ainsi la prolongation de la grève générale du 7 au 20 mars, avec plusieurs formes de contestation.
Une «campagne médiatique» a été lancée lundi avec des photos et des vidéos qui documentent la répression et les arrestations parmi les rangs des enseignants contractuels. Des sit-in seront organisés jeudi 10 mars, devant les tribunaux de première instance pour dénoncer les procès des militantes et militants de la coordination.
Les enseignants contractuels avaient organisé, mercredi dernier, un sit-in de protestation massive devant le ministère de l’Éducation nationale. Objectif : rappeler aux responsables leurs revendications en tête desquelles figure l’intégration dans la fonction publique sans restriction ni condition. Selon la coordination, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser les manifestants alors que ces derniers tentaient de se diriger du siège du ministère de l’Éducation nationale vers le bâtiment du Parlement.
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Enseignants contractuels : La grève prolongée d’une semaine
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