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La Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER) s’est déclarée satisfaite des résultats de l’action en justice entreprise en Espagne après les attaques répétées contre des camions marocains transportant des tomates. Mais, « ni la COMADER ni ses adhérents ne resteront les bras croisés », prévient le patron du groupement professionnel à l’adresse des Français.
La Mauritanie annule la hausse des taxes imposée aux importations agricoles marocaines, depuis le 1er janvier. Une décision saluée par les opérateurs marocains, mais aussi par les consommateurs mauritaniens. Reste à savoir si la fin de ce régime aura des répercussions sur le marché local et son alimentation.
Les autorités espagnoles ont émis un avertissement concernant une cargaison de poivrons en provenance du Maroc, après avoir soupçonné une teneur supérieure à celle fixée en « résidus d’un insecticide dangereux, qui n’est pas autorisé dans l’Union européenne », rapporte La Razon.
Importateur net de pesticides, le Maroc en exporte aussi. Les exportations horticoles sur le marché européen soumises aux barrières sanitaires le prouveraient. Une alerte a été lancée depuis l’Espagne concernant l’expédition des melons cultivés au Maroc. Un coup d’épée dans l’eau, légitimé par la concurrence des produits d’origine marocaine, où une vraie alerte ? L’ONSSA garde, pour l’heure, un silence religieux. L’affaire des pesticides dans le pays mérite un débat national…
Les autorités sanitaires espagnoles ont alerté sur un nouveau lot de fraises marocaines, après avoir suspecté une infection à l’hépatite A.
Le Parti populaire espagnol a ouvert deux fronts contre les exportations agricoles marocaines. A la Chambre des représentants, son groupe de députés a déposé une proposition, non-contraignante pour le gouvernement, réclamant l’adoption de mesures d’interdiction des importations de produits, notamment du Maroc, contenant des résidus supérieurs à ce qui est autorisé dans l’espace de l’Union européenne ( 0,01 milligramme pour un kg pour les produits destinés à la consommation des humains et des animaux).
Pas de révision en perspective des taxes imposée, depuis le 1er janvier, par les autorités mauritaniennes aux importations agricoles marocaines. Nani Ould Chrougha, ministre du Pétrole et des Mines, porte-parole du gouvernement mauritanien, ne laisse planer aucun doute là-dessus.
La rude concurrence à laquelle l’agriculture espagnole est soumise par les exportations horticoles marocaines nourrit le populisme chez le voisin ibérique. Ainsi, Vox se fait le porte-voix des producteurs espagnols et exige ni plus ni moins que la suspension des accords entre Rabat et Bruxelles. La guerre des « tomateros » reprend de plus belle.

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