Dans un communiqué publié mardi 17 janvier, le ministère a déclaré que les sanctions imposées par le Bureau américain de l’industrie et de la sécurité (BIS) entravent l’importation par la Syrie d’équipements médicaux et de pièces détachées pour un grand nombre d’hôpitaux publics et privés.
Les hôpitaux ciblés, y compris l’Autorité générale de l’hôpital pour enfants de la capitale Damas, fournissent des soins de santé à des millions de Syriens, a fait savoir le communiqué rejetant les fausses affirmations de Washington selon lesquelles les médicaments et fournitures médicales étaient exemptés des sanctions illégales.
Le ministère syrien a appelé à une action urgente de la part des Nations unies, de l’Organisation mondiale de la santé et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour mettre fin à ces sanctions.
La Syrie est en proie à un terrorisme soutenu par l’étranger depuis mars 2011. Alors que le groupe terroriste Daech a été vaincu par le gouvernement syrien, les groupes terroristes takfiris continuent de dominer certaines parties du pays sous le patronage des puissances occidentales.
De nombreux rapports révèlent le rôle des États-Unis dans le transfert des éléments de Daech vers le pays ravagé par la guerre et même dans la livraison d’armes au groupe terroriste par voie aérienne.
L’administration US a imposé de sévères sanctions économiques à la Syrie au milieu de la bataille difficile que mène le pays pour sa reconstruction. À titre d’exemple, la controversée Caesar Syria Civilian Protection Act, promulguée par l’ancien président Donald Trump, ciblait les individus et entreprises qui participaient directement ou indirectement au redressement économique de la Syrie.
Les mesures restrictives ont bloqué les importations de biens essentiels, affectant l’accès du peuple syrien aux équipements médicaux, à la nourriture, au chauffage, au gaz et à l’électricité.
