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Relations maroco-algériennes : Signes de réchauffement…

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Une fois de plus, c’est Abderrachid Tebbi, ministre algérien de la Justice, qui a investi le Royaume alors que les relations entre les deux pays voisins sont encore au point mort. Cela préfigure-t-il d’une normalisation à petits pas en attendant des retrouvailles au plus haut sommet pronostiqués par des médias ?

Un signal « positif » est-il émis par Alger à destination de Rabat ? C’est ce que des observateurs ont tendance à croire au regard de l’intense ballet diplomatique arabe qui a marqué ces derniers temps la chronique algérienne. C’est à croire que le déplacement royal, prévu dans la capitale algérienne à l’occasion du sommet arabe pour lequel Abdelmajid Tebboune, chef de l’Etat algérien, s’active, est tout sauf un « ballon de sonde » médiatique.

En tout cas, force est de souligner que le déplacement du ministre algérien de la Justice au Maroc pour prendre part aux travaux de la 70e session du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Justice, organisée mercredi 19 octobre à Ifrane, est tout sauf anodin. Cette réunion destinée à préparer l’ordre du jour de la 38e session du Conseil des ministres arabes de la Justice, prévue jeudi dans la même ville marocaine, s’en trouve chargée d’une dimension diplomatique qui préfigure d’une réconciliation entre les deux frères ennemis du Maghreb. Dans une intervention devant ses pairs arabes, A. Tebbi a salué son homologue marocain, Abdellatif Ouahbi, et remercié le Maroc pour l’accueil réservé à sa délégation.

La participation algérienne aura donc contribué à la mise en bière d’un froid glacial entre Rabat et Alger 14 mois durant. Le boycott par les officiels du voisin de l’Est de toutes les réunions de hauts niveaux organisées au Maroc a marqué la politique marocaine d’Alger depuis l’annonce, le 24 août 2021, par Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, de la rupture des relations avec le royaume. Un boycott qui n’a été émaillé que d’un épisode de décrispation rapide lorsque A. Tebbi est arrivé, le 27 septembre à Rabat, pour remettre une invitation du président algérien Abdelmadjid Tebboune au roi Mohammed VI, pour qu’il assiste au prochain sommet arabe, prévu le 1er et 2 novembre à Alger.

Jeune Afrique, hebdomadaire connu pour ses accès « privilégiés » dans les deux capitales maghrébines avait signalé mardi, sur la foi d’informations obtenues de sources algériennes,  que le roi Mohammed VI devrait présider la délégation marocaine au conclave arabe tout en soulignant que le déplacement royal serait «souhaité par la présidence algérienne».

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