Stéphane Dujarric, Porte-parole du secrétaire général, a exprimé, mercredi, ses remerciements au royaume pour ses efforts afin que les décideurs libyens parviennent à un consensus sur les lois électorales, à la suite de deux semaines de réunions à Bouznika. Dans la ville, la commission mixte 6+6, constituée de membres de la Chambre des représentants et du Haut conseil d’Etat a pu se concerter sur le cadre normatif organisant les élections législatives et présidentielles, d’ici la fin 2023. En réponse à une question posée lors de son point de presse quotidien à New York, S. Dujarric s’en est félicité.
En clôture des travaux de la commission 6+6, cette dernière a décidé que l’accord définitif devait être débattu dans les prochains jours, en présence des présidents de la Chambre des représentants et du Haut conseil d’Etat libyens. La clôture a connu la participation d’Omar Aboulifa, membre du Haut conseil et Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Dans ce contexte, la Ligue des Etats arabes a également salué les efforts du Maroc. Par le biais de son secrétaire général, Ahmed Abou El Gheit, l’instance a exprimé ses espoirs d’encourager les parties libyennes à dépasser les entraves à la signature définitive de l’accord, dans les jours à venir. L’Union africaine a aussi félicité le Maroc, à travers le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat. Dans un tweet, le responsable a exprimé sa satisfaction des avancées pour l’élaboration des lois électorales.
En clôture des deux semaines des pourparlers, le chef de la diplomatie marocaine a pour sa part félicité les représentants libyens pour l’avancée du dialogue. Dans son allocution, N. Bourita a qualifié ce processus et ses conclusions d’éléments constituants pour une étape « décisive », dans le cadre d’une « solution définitive » à la crise en Libye. Il a souligné le rôle de la Chambre des représentants et le Haut conseil à accompagner la mise en œuvre des accords communs, ces deux instances étant les « seules habilitées » à se prononcer sur la tenue des élections.