Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé, jeudi 9 novembre, que l’aviation des États-Unis a mené – la veille – des raids contre des installations de stockage d’armes des Gardiens de la révolution iraniens et de groupes affiliés dans l’est de la Syrie. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé que ces frappes ont fait au moins neuf morts, dont trois syriens.
Une base militaire US située dans la zone du champ pétrolier d’Al-Omar en Syrie a été la cible de tirs à plusieurs reprises dans la nuit du 8 au 9 novembre, a rapporté la chaîne de télévision arabe Al Mayadeen. Selon le média, l’installation, qui est située à l’est de la ville syrienne de Deir ez-Zor, a été touchée par au moins 15 roquettes.
Auparavant, des avions militaires US avaient mené des frappes sur le territoire syrien, a noté la chaîne.
Toujours selon Al Mayadeen, les affrontements ont commencé à Deir ez-Zor entre les forces US et les formations kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), d’une part, et l’armée syrienne et ses alliés, d’autre part. Rien que mercredi, trois sites militaires américains ont été attaqués en Syrie. La veille, la plus grande base américaine dans ce pays, située dans le champ pétrolier d’al-Omar, dans la province orientale de Deir Ezzor, a été touchée à trois reprises, selon les groupes irakiens. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a rapporté que les bases US en Syrie ont été la cible de 26 attaques depuis le 19 octobre 2023.
Un haut responsable américain, cité par les agences de presse internationales, a indiqué que les raids aériens de mercredi étaient accompagnés d’« une communication claire aux Iraniens via différents canaux ». Le message demande à Téhéran d’ordonner à ses alliés de cesser les attaques anti-américaines. La réponse est venue jeudi de la bouche d’Ibrahim al-Kaabi, chef de l’un des principaux groupes pro-iraniens en Irak : « Avec l’occupation américaine, il n y a pas de solution politique, il faut éradiquer cette présence », a-t-il dit.