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Normalisation entre Manama et Tel-Aviv : Une Sheikha limogée !

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Le roi de Bahreïn a publié un décret nommant un successeur à Sheikha May bint Mohammed Al Khalifa, à la tête de l’Autorité de Bahreïn pour la culture et les antiquités. La responsable bahreïnie a été limogée pour avoir refusé la normalisation avec l’entité sioniste.

Tout s’est précipité le 16 juin 2022, lorsque l’ambassadeur américain à Manama, Stephen Bundy, a organisé des funérailles spéciales à son domicile à l’occasion du décès de son père. Parmi les responsables invités, se trouvait l’ambassadeur israélien à Bahreïn, Eitan Naeh, que la responsable a refusé de saluer avant de se retirer précipitamment de la résidence de l’ambassadeur US tout en demandant à ce dernier de ne pas lui publier ses photos.

Sheikha May n’est pas à sa première réaction antisioniste près. Elle avait refusé d’autoriser les investisseurs juifs venus des Etats-Unis de construire un quartier juif avec des écrits indicatifs et l’étoile de David pour guider les touristes de Bab al-Bahreïn jusqu’à la synagogue.

Sheikha May qui fait partie des rares personnalités officielles ouvertement hostile à la normalisation est en phase avec celle du peuple du Bahreïn qui a exprimé, à maintes reprises, son rejet de toute normalisation et son plein soutien aux droits du peuple palestinien.

C’est en septembre 2020, que cet émirat qui abrite la base de la 5e flotte de la marine américaine a conclu un accord de normalisation avec l’entité sioniste en même temps que les Emirats arabes unis, le Maroc et le Soudan.

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