« Nous déplorons le revirement du Ghana vis-à-vis de la question du Sahara occidental. Le Ghana a été historiquement l’un des fervents défenseurs des causes de libération légitime », a-t-il souligné lors de ses entretiens avec Alban Sumana Kingsford Bagbin, son homologue ghanéen,. I. Boughali a émis le vœu de voir « le Ghana se ressaisir en faveur de ses positions traditionnelles soutenant les droits des peuples, en cohésion avec le legs de ses défunts leaders qui ont lutté pour la solidarité africaine », indiquent les mêmes sources.
Cette position modérée de l’Algérie contraste avec la colère exprimée en réaction au soutien apporté par Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, au plan marocain d’autonomie du Sahara et à la reconnaissance par Emmanuel Macron, président français, de la marocanité du Sahara. Deux décisions annoncées respectivement le 18 mars 2022 et le 30 juillet 2024. Alger avait riposté en rappelant pour consultations son ambassadeur à Madrid et en retirant son ambassadeur à Paris.
Le 7 janvier dernier, le Ghana a communiqué au ministère marocain des Affaires étrangères la suspension de ses relations avec la RASD.