Approuvé par 15 voix, contre deux rejets et trois abstentions, ce texte institue une structure provisoire pour une durée de deux ans, avec un transfert des prérogatives et des compétences du Conseil national de la presse (CNP). Cette approbation est annonciatrice d’un futur examen en plénière au sein du Parlement, puis d’un renvoi en deuxième Chambre.
Jeudi 13 avril 2023, le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de loi, qui ne fait cependant pas l’unanimité au sein des organisations représentatives. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), la Fédération nationale de la presse, des médias et de la communication affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), ainsi que le Club de la presse au Maroc ont vivement dénoncé le projet.
D’autres instances avaient précédemment pointé l’impact de ce texte sur les élections professionnelles et le principe d’autorégulation, assuré jusque-là par le CNP. Des partis de l’opposition et d’ancien ministres de tutelle n’ont pas manqué de critiquer ce processus anti-démocratique et anti-constitutionnel.