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Le chef de la diplomatie zambienne chez N. Bourita : Lusaka réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

La Zambie, via Stanley Kasongo Kakubo, ministre des Affaires étrangères reçu mardi 30 mai à Rabat, par Nasser Bourita, son homologue marocain, a réitéré le « soutien indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ». Le communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre les deux responsables indique que la Zambie a également réaffirmé « son appui à l’initiative marocaine d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007, qui est la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend artificiel ».
Lusaka réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Les deux parties se sont également félicitées de « l’évolution positive » des relations bilatérales. Un tournant majeur impulsé, rappelle-t-on, par la visite royale à Lusaka, en février 2017, sous l’ère de l’ancien président Edgar Langu.

Lusaka qui a procédé à l’ouverture, en octobre 2020, d’un consulat à Laayoune, a opéré de la sorte une rupture avec des décennies de reconnaissance de la « République arabe sahraouie démocratique (RASD) » tout en s’éloignant de l’influence de l’Afrique du sud sur les autres membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe. 

E. Langu a dû quitter le pouvoir à l’issue de sa défaite aux présidentielles d’août 2021 au profit de Hakainde Hichilema, 61 ans, qui n’a pas changé officiellement sa position sur la marocanité du Sahara.

La publication du communiqué conjoint maroco-zambien de mardi intervient alors que Nelly Butete Kashumba Mutti, présidente du Parlement zambien, s’est rendue, la semaine dernière, en Algérie où elle a eu des entretiens avec Brahim Boughali, président de la Chambre des députés, Aïmene Benabderrahmane, Premier ministre, et Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères. Elle a également rencontré Salah Goudjil, président de la Chambre haute du Parlement algérien. Selon les médias algériens, les entretiens entre les deux parties ont porté sur l’importance « d’instaurer la paix pour concentrer les efforts sur le développement économique auquel aspirent les peuples du continent, et ce en œuvrant à mettre fin à la décolonisation du continent en permettant au Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, d’accéder à son droit à l’autodétermination ».

Reste à savoir si le voisin de l’Est rééditera ce qu’il a réussi auprès du Kenya. L’Algérie avait mis son poids dans la balance de Moses Wetangula, président du Parlement kenyan, pour convaincre le président Wilam Ruto de ne pas retirer la reconnaissance de la « RASD ». Une semaine après sa réunion avec le président Abdelmadjid Tebboune, le 23 février à Alger, W. Ruto a reçu le nouvel ambassadeur de la « RASD » au Kenya.

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