La majorité gouvernementale a exprimé sa « ferme condamnation de la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien, et qui a coûté la vie à des milliers de Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, en plus des dizaines de milliers de blessés, parallèlement à la politique de déplacements massifs et les grandes destructions à tous les niveaux ».
Dans un communiqué à l’issue d’une réunion tenue mercredi 9 octobre à Raba, les partis qui composent l’exécutif ont exigé « la fin immédiate de cette guerre et un retour aux négociations », préconisant « les mécanismes de la diplomatie pour arrêter le bain de sang et la violence dans la région ».
Dans ce sens, la déclaration écrite souligne que « la seule façon de garantir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région ne s’inscrit que dans le cadre d’une solution à deux Etats, Gaza faisant partie intégrante du territoire d’un Etat palestinien indépendant et souverain et viable, avec Al-Qods Est comme capitale ».
Par la même occasion, les partis de la majorité ont exprimé également leur « ferme condamnation » des actions armées d’Israël au Liban, tout en soulignant leur « solidarité absolue avec le peuple libanais frère et son gouvernement ». Ainsi, ils ont appelé « la communauté internationale à intervenir en urgence afin de mettre fin aux attaques de la machine de guerre israélienne et de protéger les civils, l’unité et la souveraineté du Liban sur ses terres ».
La réunion de la majorité gouvernementale a été présidée par Aziz Akhannouch, du parti Rassemblement national des indépendants (RNI), en présence de Fatima Ezzahra El Mansouri, coordinatrice nationale de la direction collégiale du secrétariat général du Parti authenticité et modernité (PAM) et de Nizar Baraka pour l’Istiqlal. Rachid Talbi Alami et Mohamed Mehdi Bensaïd y ont également pris part.
Condamnation de la CJUE
Lors de cette même rencontre, les représentants des composantes de l’exécutif ont aussi rejeté la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords agricoles et de pêche conclus entre le Maroc et les Vingt-sept. Vendredi dernier, la juridiction a statué contre le recours de la Commission européenne concernant les accords avec le royaume, incluant le Sahara.
La majorité gouvernementale a exprimé son rejet de la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords agricoles et de pêche conclus entre le Maroc et les Vingt-sept. Dans un communiqué à l’issue d’une réunion tenue mercredi 9 octobre à Raba, les partis qui composent l’exécutif ont pointé un manque de pertinence et de neutralité dans l’arrêt définitif de la juridiction. Vendredi dernier, celle-ci a rejeté un recours de la Commission européenne concernant les accords avec le royaume, incluant le Sahara
Dans sa déclaration écrite, la majorité a par ailleurs réitéré que le règlement du différend régional relevait de la compétence exclusive de l’ONU et de son Conseil de sécurité. A ce titre, les signataires ont affirmé que la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud était au-dessus de tout marchandage, en phase avec la position ferme de l’Etat marocain de ne se conformer à aucun accord ou document juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et nationale.