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I. Herzog à Manama : Une normalisation étriquée

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Une nouvelle manifestation de colère a été organisée lundi au cœur de la capitale bahreïnie, Manama, dénonçant la visite d’Isaac Herzog, président par intérim israélien, à Bahreïn.
Une normalisation étriquée

En dépit d’une politique de main de fer contre toute opposition, les participants ont affirmé que le peuple bahreïni n’a rien à voir avec cette visite, affirmant leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte contre l’occupation sioniste. Les participants qui manifestent depuis le 1er décembre portaient les drapeaux de la Palestine, soulignant leur rejet de la normalisation avec « l’entité temporaire », terme désignant l’entité sioniste, et le soutien du peuple de Bahreïn aux frères de Palestine.

Pendant sa visite dimanche 4 décembre, le président israélien a rencontré le roi du Bahreïn, ainsi que les membres de la communauté juive implantée dans ce pays. Les mesures de sécurité ont été renforcées pendant cette visite. En raison des manifestations et des revendications relayées sur les réseaux sociaux refusant cette visite.

I.Herzog s’est rendu le lendemain aux Emirats arabes unis, pour la première fois depuis la conclusion des accords Abraham de normalisation. Ces visites interviennent au moment où les médias et le public israéliens qui participent à la coupe du monde de football à Qatar ont été surpris de se rendre compte que les peuples arabes refusent le processus de normalisation entrepris par leur régime d’occupation.

Par ailleurs, Wefaq, association de la Conciliation nationale bahreïnie, a annoncé, dans un communiqué, qu’il y a eu 300 violations commises par le régime bahreïni pendant les deux mois octobre et novembre. Elle a aussi enregistré 16 cas d’arrestations, dont 4 enfants.

Parmi les évènements les plus saillants qui ont été enregistré dans ce minuscule émirat riche en pétrole, gouverné par la dynastie Al Khalifah depuis plus de deux siècles, avec la protection des puissances occidentales, à leur tête les États-Unis et la Grande bretagne, l’association a relevé « le simulacre d’élections législatives et les marches de protestation pacifiques les dénonçant, en plus de l’arrestation de plusieurs membres de la famille du détenu, Hassan Mushaim’a, en raison de leur sit-in protestant contre le refus continu (des autorités ) de le faire soigner, en dépit de la dégradation de son état de santé ».

Sur les violations dans les prisons bahreïnies, Wefaq en a dénombré 17, dont 5 tortures, 7 mauvais traitements et 5 privations de traitement.  Elle a recensé 235 raids dans 30 régions de Bahreïn. En contrepartie, 110 mouvements de contestation ont été signalées dans 28 régions.

 

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