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F. Tshisekedi en Chine : Coopération et rébellion à l’ordre du jour

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En marge de sa visite d’État en Chine, le président de RDC a critiqué une nouvelle fois la force de la Communauté est-africaine (EAC) déployée dans l’est de son pays pour lutter notamment contre la rébellion du M23. Félix Tshisekedi a en revanche épargné le contingent burundais, lors d’une rencontre avec la diaspora congolaise.
Coopération et rébellion à l’ordre du jour

Le président congolais poursuit son voyage officiel en Chine où il a rencontré, vendredi à Pékin, son homologue Hi Jinping, avec lequel la coopération bilatérale, à hisser à un niveau supérieur, a été abordée. Son déplacement en Chine le conduira aussi à Shenzhen, Shanghai et Hong Kong.

À son arrivée en Chine, F. Tshisekedi est allé à la rencontre de la diaspora congolaise devant laquelle il assuré que l’élection présidentielle aurait bien lieu le 20 décembre, fustigeant le positionnement de l’opposition qui « ne sait pas ce qu’elle veut ». « Elle a dénoncé des choses, elle a dénoncé la Céni, la Cour constitutionnelle. Finalement, ces mêmes opposants ont quand même rejoint le processus », a-t-il ajouté. Il est aussi revenu sur la situation à l’est de la RDC, dénonçant « une agression lâche et barbare de la part du Rwanda », en évoquant le conflit avec le M23. Des accusations reprises par les Nations unies et plusieurs chancelleries occidentales, mais totalement balayées par Kigali.

Le président a aussi une nouvelle fois remis en cause l’action de l’EAC qui comprend des militaires venus du Burundi, du Soudan du Sud, d’Ouganda et du Kenya. Les critiques ont surtout visé les militaires kényans et ougandais, accusés d’une « sorte de collaboration entre la force de l’EAC et les rebelles ou terroristes du M23 ». A « l’exception du contingent burundais qui applique au vrai sens du mot, les accords tels qu’ils étaient prévus. J’en veux pour preuve l’intervention des Burundais lorsque les terroristes du M23 commençaient à prélever illégalement des taxes dans des territoires qu’ils occupaient. Quant aux autres, la cohabitation continue. »

Depuis plusieurs mois, Kinshasa émet des reproches contre cette force régionale, notamment celui de ne pas appliquer le mandat qualifié « d’offensif » par les autorités congolaises. Le président a d’ailleurs clairement laissé entendre, il y a une dizaine de jours, lors d’un déplacement au Botswana, que les jours de la mission étaient comptés : le mandat devrait s’achever à la fin du mois de juin. Pour remplacer l’EAC, les Congolais ont obtenu le principe d’un déploiement des forces d’Afrique australe, la SADC. Il pourrait être effectif entre le 15 et le 20 juin prochain, toujours selon Kinshasa. Une réunion des chefs d’état-major doit avoir lieu dans les prochains jours pour en fixer les modalités.

En attendant, Harry Mkandawire, ministre de la Défense du Malawi, s’est rendu à Goma en début de semaine pour assurer de la participation de son pays à rétablir la paix dans l’est de la RDC.

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