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Equité vaccinale : Le patron de l’OMS l’exige…

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L’Organisation mondiale de la santé a estimé que les doses de rappels contre le coronavirus ne suffiront pas à affronter la pandémie en cette période.

Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde mercredi 22 décembre contre l’illusion qu’il suffirait d’administrer des doses de rappel pour se sortir de la pandémie de Covid-19. «Aucun pays, aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel et les rappels ne sont pas un feu vert pour célébrer comme on l’avait prévu», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, lors d’un point de presse à Genève , rapporte l’agence Reuters.
Depuis le mois de novembre, c’est le variant Omicron qui se répand très vite. Il est désormais largement dominant aux Etats-Unis avec 73% des nouvelles contaminations. En France où 20% des cas positifs relèvent désormais d’Omicron, il pourrait devenir majoritaire entre Noël et le Nouvel An. L’Espagne a enregistré mardi un record national de 49.823 nouveaux cas de Covid en 24 heures, dont Omicron constitue désormais presque la moitié, d’après le ministère de la Santé. Le précédent record était de près de 40.000 cas en 24h mi-janvier dernier.
La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 11h00 GMT.
En valeur absolue, les pays qui ont enregistré le plus de morts depuis janvier 2020 sont les Etats-Unis (809.958), le Brésil (617.948), l’Inde (478.007) et la Russie (299.249). Rapporté à la population, les pays où l’épidémie a fait le plus de ravages sont le Pérou, la Bulgarie, la Bosnie et la Hongrie. La région Europe est celle qui enregistre actuellement le plus de morts, suivie de la zone USA/Canada.
L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.
A l’approche des fêtes de fin d’année, le patron de l’OMS a recommandé aux familles et aux personnes qui souhaitent passer du temps ensemble d’y réfléchir à deux fois: « Un événement annulé vaut mieux qu’une vie de moins ».
Alors que la 5e vague de Covid-19 frappe de plein fouet de nombreux pays et que l’apparition du variant Omicron a replongé la planète dans l’urgence, le patron de l’OMS, aujourd’hui l’un des visages les plus familiers de la lutte contre le coronavirus, a émis un souhait: « 2022 doit être l’année où nous mettrons fin à la pandémie ».
Il a une fois de plus plaidé en faveur d’un meilleur accès aux vaccins dans les pays défavorisés. « Si nous voulons mettre fin à la pandémie dans l’année qui vient, nous devons mettre fin à l’iniquité (vaccinale) en veillant à ce que 70% de la population de chaque pays soit vaccinée d’ici le milieu de l’année prochaine », a affirmé A. G. Tedros.
Il a martelé que l’OMS n’est pas opposée aux doses de rappel, mais a souligné qu’elles devaient être réservées aux personnes à risque ou ayant plus de 65 ans. Le chef de l’OMS a ainsi estimé que les pays qui administrent des doses de rappel à des adultes ou des enfants en parfaite santé feraient mieux d’essayer de partager ces doses ou de convaincre les personnes non vaccinées de franchir le pas. « Nous sommes confrontés à un autre hiver très dur, mais nous pensons aussi que nous pouvons y arriver en étant solidaires », a-t-il insisté.

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