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COP27 : L’ONU appelle à la relaxe du militant égyptien A. Abdel Fattah

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Jak Sullivan, haut conseiller du locataire de la Maison Blanche, appelé à rencontrer vendredi le raïs égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a exprimé la veille sa « profonde inquiétude » à propos du détenu politique égypto-britannique Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim depuis des mois selon ses proches.

« Nous avons été en contact à haut niveau avec le gouvernement égyptien à ce sujet, nous avons une profonde inquiétude à ce propos, nous aimerions qu’il soit libéré », a dit J. Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain, à la veille du départ de ce dernier pour le sommet de la COP27 en Égypte.

Le parquet égyptien a affirmé de son côté que « tous les signes vitaux » du détenu politique égypto-britannique Alaa Abdel Fattah « sont normaux » et qu’il est « en bonne santé ».  Le blogueur égyptien dont plusieurs capitales ont réclamé la libération, n’a « pas besoin d’être transféré vers un hôpital », a poursuivi le parquet dans un communiqué, qui a mis « en doute » sa grève de la faim. Ses défenseurs assurent que l’activiste qui ne boit plus depuis dimanche pourrait ne survivre que quelques jours -à moins d’être nourri de force.

Khaled Ali, avocat, a annoncé jeudi ne pas avoir pu rendre visite à son client, , prisonnier politique égypto-britannique en danger de mort après sept mois de grève de la faim, bien qu’il ait reçu une autorisation de la justice. «On m’a demandé un nouveau permis avec une nouvelle date», a expliqué l’avocat, convoqué dans la matinée par le procureur général pour récupérer un permis de visite, le premier depuis mars 2020 selon la famille d’Alaa Abdel Fattah. L’autorité pénitentiaire a estimé que le permis, daté de la veille au soir, n’était plus valable jeudi, a-t-il ajouté dans une publication sur Facebook.

Depuis qu’A. Abd el Fattah observe sa grève, sa mère se rend tous les jours à la prison où il est censé être détenu. Mais depuis dimanche, elle n’a pas pu le voir ni lui faire passer des vêtements ou des livres. Poussée par la crainte d’une possible mort imminente de son fils, elle continue malgré tout ses aller-retours à Wadi Natroun, à 100 kilomètres du Caire.

Et cette fois-ci, les gardiens n’ont pas voulu prendre la lettre qu’elle lui avait écrite. « Est-ce que cela veut dire qu’il est dans un état qui l’empêche de recevoir une lettre ? Ou qu’il n’est plus dans cette prison ? », s’est interrogé sur Twitter Mona Seif, la sœur du militant, figure emblématique de la révolution de 2011 contre Hosni Moubarak. Le sort du militant égyptien focalise aussi l’attention de cette COP27. Sa sœur a tenu une conférence de presse pour alerter sur le cas de son frère. Cela intervient à l’heure où l’ONU avait exigé sa « libération immédiate ».

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