Le ministère espagnol de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme a encouragé les entreprises espagnoles opérant en Algérie et affectées par la décision du gouvernement algérien d’arrêter les échanges avec l’Espagne à « changer le pays ». Dans les radars, le Maroc figure en bonne place.

Pour la troisième fois en trois mois, des centaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de la capitale espagnole pour dénoncer le manque d’effectif et de moyens dans le système de santé public.

La ville espagnole annonce également rompre temporairement tous ses liens avec Israël, en raison de « la violation systématique des droits de l’homme de la population palestinienne » par l’État hébreu, précise l’élue de gauche. Les autorités israéliennes dénoncent une décision « regrettable ».

La police espagnole a intercepté un cargo au large des îles Canaries en provenance de Colombie avec 4,5 tonnes de cocaïne à son bord qui avaient été camouflées au milieu du bétail. Cette route de l’Atlantique de la drogue est dans la mire des services antidrogues. Il s’agit de la troisième opération antidrogue en haute mer au cours des dernières semaines en provenance d’Amérique latine.

Le juge d’instruction au tribunal national espagnol a décidé de prolonger la détention préventive de Yassine Kanjaa, arrêté mercredi dernier après avoir tué un sacristain et blessé grièvement un prêtre, lors d’une attaque à la machette. Le jeune marocain est inculpé pour « meurtre et blessures à des fins terroristes ».

Le Maroc est un voisin et un partenaire stratégique pour l’Espagne et l’Europe, a affirmé, vendredi, José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, soulignant que l’Espagne, l’Europe et le Maroc « partagent des intérêts vitaux ».

En ce début de semaine, Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, a présidé la séance d’ouverture de la 7e conférence des ambassadeurs de son pays accrédités à l’étranger. L’allocution prononcée à cette occasion n’a pas occulté le voisinage sud.

Pedro Sanchez, premier ministre socialiste a offert aux Espagnols un troisième paquet de mesures anti-crise, d’un montant de 10,6 milliards d’euros. Un « cadeau de Noël » qui s’ajoute aux 35 milliards d’euros déjà dépensés depuis mars 2021.

Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1977 en Espagne, un vote parlementaire a été bloqué par un tribunal, en l’occurrence le tribunal constitutionnel. Ce dernier est directement concerné par la réforme menée par le gouvernement de Pedro Sanchez.