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Business espagnol « bloqué » en Algérie : Madrid suggère de faire cap sur le Maroc…

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Le ministère espagnol de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme a encouragé les entreprises espagnoles opérant en Algérie et affectées par la décision du gouvernement algérien d'arrêter les échanges avec l'Espagne à « changer le pays ». Dans les radars, le Maroc figure en bonne place.
Business espagnol «bloqué » en Algérie

L’Algérie avait décidé de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, signé avec l’Espagne il y a plus de 20 ans, et avait ordonné à l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers d’Algérie d’arrêter les paiements à destination et en provenance de l’Espagne, qui affectaient toutes les formes de commerce entre les deux pays sauf pour l’approvisionnement en gaz, en réponse à la décision de Madrid de soutenir la proposition d’autonomie du Maroc.

Le quotidien El Independiente assure que de hauts responsables du ministère espagnol dirigé par Reyes Maroto ont déclaré à des hommes d’affaires espagnols touchés par la décision de l’Algérie que le gouvernement « ne pouvait ni savoir ni prévoir les conséquences » de son changement de position sur le Sahara, sur les relations avec l’Algérie. Selon le journal, les pertes accumulées par les entreprises espagnoles qui font des affaires en Algérie ont dépassé les 600 millions d’euros et continuent de s’aggraver.

En attendant, le gouvernement espagnol « parie plus sur le Maroc que sur l’Algérie, car il cherche à bénéficier des projets qui seront lancés au Maroc, dont l’achat à court terme d’entre quatre-vingts et cent nouveaux trains, avec une vitesse pouvant aller jusqu’à 200 km / h, pour un coût d’environ 839 millions d’euros », ajoute la même source.

Le ministère a également reconnu que la situation avec l’Algérie reste « compliquée » et a insisté sur le fait que « les intérêts commerciaux avec le Maroc l’emportent sur les intérêts avec l’Algérie », notant que le gouvernement n’est « pas prêt maintenant à tolérer des rectifications qui pourraient, dans ce cas, mettre en péril les relations commerciales avec le Maroc ».

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