Près d’une centaine de personnes d’origine marocaine ont tenté, samedi, d’investir la ville spoliée de Sebta à la nage. Une douzaine ont réussi à atteindre l’enclave, tandis qu’une opération a été menée par des membres de la gendarmerie marocaine et de la garde civile, indique l’agence de presse EFE.

Une unité de la Marine royale a intercepté, jeudi, à une centaine de kilomètres au nord de Tarfaya, dans le cadre d’une mission d’assistance et de sauvetage en mer, une embarcation pneumatique en difficulté, avec à son bord 67 candidats à la migration irrégulière, dont une femme et trois mineurs, selon une source militaire.

Une unité de la Marine royale, en patrouille maritime au large de Tan-Tan, a porté assistance mardi à 56 candidats à la migration irrégulière, originaires d’Afrique subsaharienne, à bord d’une embarcation de fortune, a-t-on appris de source militaire.

Un nouveau drame s’annonce en Méditerranée. Une trentaine de migrants sont portés disparus après des naufrages au large de l’île italienne de Lampedusa. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Le rapport annuel de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) sur la situation au Maroc en 2022 a répertorié les défaillances ayant marquée l’année 2022. Libertés publiques, individuelles et de conscience, droits civils et politiques, ou encore le droit à la vie, et gestion de la migration, voilà autant de chapitres abordés. De nombreuses scories ont été énoncées jeudi 3 août, à Rabat, par Aziz Ghali, Président de l’ONG.

Les autorités locales de la préfecture d’arrondissements Al Fida-Mers Sultan à Casablanca ont annoncé, vendredi 4 août, que l’incendie s’est déclaré dans la matinée près de la gare routière Ouled Ziane avait été maîtrisé. Le drame s’est produit tôt en matinée, dans un camp de fortune servant d’abris pour des migrants en situation administrative irrégulière.

Les éléments de la police judiciaire du district provincial de sûreté de Taza ont déféré, lundi devant le parquet compétent, huit individus âgés entre 22 à 53 ans, pour leur implication présumée dans une affaire de faux, d’usage de faux, d’organisation de la migration illégale et de traite d’êtres humains.

Les agents de la police judiciaire des villes de Tétouan, Fnideq et Tanger, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont interpellé, vendredi soir, trois individus âgés de 18 à 20 ans, pour publication présumée de fake news et de contenus numériques incitant à l’émigration irrégulière.

La pression de la migration clandestine engendre des dégâts sur l’enfance. Les chiffres sont alarmants et sont en forte hausse, selon l’organisation onusienne chargée de l’enfance. Chaque semaine, onze enfants trouvent la mort en Méditerranée.