Espagne
Dans l’après-midi de lundi, des problèmes massifs d’approvisionnement en électricité ont été enregistrés dans toute l’Espagne, au Portugal, ainsi que dans les régions de…
Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara marocain, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, Isabel Rodriguez, porte-parole du gouvernement espagnol.
Le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), dont est issu le chef du gouvernement Pedro Sanchez, a distribué un document au Parlement espagnol pour expliquer la décision de soutenir le Maroc dans le conflit du Sahara, exprimée le 18 mars dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI. Pour le parti au pouvoir, l’Espagne n’a pas changé de position sur le Sahara.
Face à la forte augmentation des prix, notamment des carburants, une série de manifestations a eu lieu en France, en Espagne ou encore en Grèce.
Selon toute vraisemblance, Pedro Chanchez, patron de l’Exécutif espagnol, est attendu dans les Présides occupés. Avec les responsables des deux villes autonomes, éprouvées par un blocus économique, il devra donner des gages sur la prise en charge de leurs revendications.
La diplomatie espagnole réagit pour être en phase avec la nouvelle orientation de l’Exécutif dans le dossier saharien qui lui vaut la bénédiction de Rabat et la colère d’Alger. Ainsi, José Manuel Albares a rencontré S. De Mistura, lundi, pour l’affranchir de la nouvelle démarche espagnole et exprimer le soutien de Madrid au processus onusien.
La France, en s’alignant sur la position de l’Espagne, a renouvelé lundi son soutien au plan d’autonomie comme base sérieuse pour résoudre le différend du Sahara marocain. En parallèle, l’Union européenne a également validé son soutien à la nouvelle position du gouvernement de Pedro Sanchez concernant le Sahara.
La tension qui prévalait entre Rabat et Madrid depuis plus d’un an est en voie de dissipation. Elle avait atteint son point d’orgue avec l’épisode Brahim Ghali, leader des séparatistes du Polisario, accueilli en Espagne pour des soins, sans pour autant que les autorités ibériques n’aient pris la peine d’en aviser la partie marocaine. Mais c’est sur la question de l’intégrité territoriale du Maroc que tout avait calé depuis que les USA avaient décidé, sous la présidence de D. Trump, de reconnaitre la souveraineté marocaine sur son Sahara. Le message adressé par le chef de l’Exécutif espagnol au Souverain témoigne d’un changement de cap. En attendant sa visite au Maroc, c’est le chef de la diplomatie ibérique qui est attendu à Rabat dans les prochains jours. Rien d’étonnant si l’accélération des événement donne de l’urticaire aux séparatistes.
Plus de 289.000 Marocains sont inscrits à la sécurité sociale en Espagne à fin février dernier, selon les données du ministère espagnol de l’inclusion, de la sécurité sociale et de la migration, publiées vendredi.
A Madrid, on ne se fait pas d’illusion lorsqu’on assure que les relations avec Rabat ont été remises sur le rail de la réconciliation. Mais le train de la réconciliation ne s’est pas pour autant ébranlé, comme le confirme l’absence de toute date quant à la réunion de la haute commission mixte.
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