Turquie

Le Président turc a fait part vendredi d’une nouvelle initiative diplomatique de paix avec Damas, suggérant une invitation potentielle au président syrien Bachar al-Assad. « Avec le président russe Vladimir Poutine, nous pourrions inviter Bachar el-Assad », a déclaré Recep Tayyip Erdogan aux journalistes à son retour d’Astana, capitale du Kazakhstan, où il a participé à un sommet de deux jours de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Les autorités turques ont prévenu Moscou d’une probable seconde attaque terroriste sur le sol russe, selon le quotidien Hurriyet. L’État islamique au Khorasan prévoyait un attentat dans un centre commercial en Russie. Le média turc fait par ailleurs remarquer que les cibles de l’EI-K sont des adversaires de l’Occident.

La présidence russe a salué la volonté d’Ankara de rejoindre les BRICS. L’adhésion de ce membre de l’OTAN sera abordée lors du prochain sommet du groupe, qui doit avoir lieu à Kazan en octobre prochain, a annoncé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Le président turc a déclaré, sur un ton colérique, que « l’esprit des Nations unies est mort à Gaza » dans le sillage des frappes israéliennes sur des camps de déplacés palestiniens de Rafah.. Recep Tayyip Erdogan s’est montré mercredi très critique à l’égard de l’Occident, mais aussi des pays musulmans, qu’il a appelés à « réagir ».

En raison de « l’aggravation de la tragédie humanitaire », le gouvernement turc a annoncé le 2 mai la rupture de ses relations commerciales avec Israël. Les échanges entre les deux pays ont avoisiné les 7 milliards de dollars en 2023. La diplomatie israélienne a fustigé cette décision, qualifiant Erdogan de « dictateur ». Mais l’establishment turc tergiverse sur la question de la rupture des relations avec l’entité sioniste.

Après avoir visité Bagdad, Recep Tayyip Erdogan était attendu dans le Kurdistan irakien, où il rencontrera le président de la province semi-autonome. Dans la capitale irakienne, pas moins de 26 accords ou protocoles d’accord ont été signés entre l’Irak et la Turquie.

Le chef du Hamas a été reçu samedi 20 avril à Istanbul, en Turquie, par Recep Tayyip Erdogan. Depuis Ramallah, le chef de l’Autorité palestinienne auquel on reproche de ne pas avoir suspendu la collaboration sécuritaire avec Tel-Aviv en dépit de la guerre contre Gaza, a choisi, lui, de fustiger l’administration US.