Turquie

A l’heure où Damas réitère ses exigences pour que la Turquie quitte le gouvernorat d’Idlib, Recep Tayyip Erdogan assure, lui, que son pays ne s’y soumettra pas et qu’il est prêt à recourir à des armes lourdes. L’agence syrienne Sana a fait part, jeudi, de renforts turcs acheminées dans cette zone de désescalade.

Compliquée est la donne entre la Russie et la Turquie, deux puissances qui ont des intérêts qui divergent sur nombre de théâtres d’opérations où les deux pays se projettent. A Sotchi, V. Poutine qui accueille R.T. Erdogan réussira-t-il à dissiper les malentendus et à quels prix ?

Entre la Turquie et les États-Unis, la guerre des mots reprend de plus belle. Le Président turc a affirmé qu’il avait « bien travaillé » avec les Présidents Bush, Obama et Trump, mais n’avait pas pris « un bon départ » avec Joe Biden. Mais il est allé plus loin en assurant que son pays n’entendait pas rester immobile alors que les Américains livrent armes et munitions à la rébellion en Syrie, les Kurdes en l’occurrence.