Défense

L’Australie va accélérer ses efforts pour fabriquer des missiles pour les États-Unis et développer la coopération et la formation militaires dans le cadre d’un plan annoncé samedi par des responsables des deux pays. Dans le cadre de ce projet, l’Australie développera notamment des systèmes de fusées à lancements multiples guidés.

Olaf Scholz, chancelier allemand, a affirmé officiellement, jeudi, dans un discours de politique générale devant le Parlement allemand (Bundestag) que son pays consacrerait 2% de sa richesse nationale pour le budget militaire dès 2024. Après la création l’an passé d’un fonds spécial de 100 milliards pour soutenir massivement la Bundeswehr, Berlin confirme la priorité donnée à la défense nationale.

Le projet de loi de programmation militaire prévoyant une enveloppe de 413 milliards d’euros sur sept ans est arrivé lundi à l’Assemblée nationale française. La forte hausse du budget des armées (295 milliards de dollars lors du précédent quinquennat, 413 milliards cette fois), vise la modernisation des armées.

Les États-Unis n’imposent pas de restrictions à l’Ukraine sur l’utilisation de leurs armes contre la Crimée, qu’ils considèrent comme appartenant à Kiev, annonce un conseiller de la Maison-Blanche. L’armée ukrainienne dispose déjà de missiles à longue portée britanniques et des discussions sont en cours sur l’envoi de chasseurs F-16.

Les drones militaires vendus par Pékin sont dotés d’une fonction les empêchant d’être utilisés contre la Chine, selon des informations confidentielles du South China Morning Post. En s’approchant des frontières du pays, ils sont susceptibles de s’arrêter voire de s’autodétruire.

L’Ukraine a reçu les premiers systèmes américains de défense antiaérienne Patriot et des chars de combat légers français AMX-10 RC se trouvent déjà sur le champ de bataille, ont annoncé, mercredi, les autorités ukrainiennes, au moment où Kiev déclare préparer une contre-offensive d’ampleur. Et où Séoul semble se joindre à l’effort otanien.

La Corée du Nord a tiré, jeudi 13 avril, un « nouveau type » de missile balistique, possiblement à combustible solide selon l’armée sud-coréenne, ce qui marquerait une avancée technologique et stratégique majeure pour le programme d’armement de Pyongyang. Voilà qui remet en question ce à quoi est allé le Pentagone qui assurait, dans les récentes fuites, que la capacité balistique de ce pays était inopérante.