Samir Geagea chef de file du parti des Forces libanaises s’est abstenu de comparaître à son audition prévue mercredi 27 octobre devant la justice militaire au sujet des violences du 14 octobre à Beyrouth au cours desquels 6 hommes et une femme ont été tués.

Samir Geagea chef de file du parti des Forces libanaises s’est abstenu de comparaître à son audition prévue mercredi 27 octobre devant la justice militaire au sujet des violences du 14 octobre à Beyrouth au cours desquels 6 hommes et une femme ont été tués.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais a été condamné, en 1987, à la prison à perpétuité pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates. Ses soutiens ont manifesté pour sa libération.

A l’issue du séjour à Beyrouth de l’américano-israélien chargé du règlement du litige maritime libano-israélien où il a fait la nouba des responsables, le secrétaire général du Hezbollah a adressé un ferme avertissement à l’entité sioniste. La résistance ne permettra aucune prospection des hydrocarbures dans la zone maritime contestée entre le Liban et la Palestine occupée, avant un accord avec l’Etat libanais. Toutes les capacités seront mobilisées le cas échéant pour dissuader Israël de servir ses desseins gaziers.

Le Patriarcat maronite refuse toute convocation ou mise en examen du chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, concernant la fusillade contre des manifestants dans le quartier Tayouneh de Beyrouth la semaine dernière.

L’envoi par les États-Unis d’un émissaire américain détenant la nationalité israélienne pour le charger du dossier de la démarcation des frontières maritimes avec Israël n’est pas passé inaperçu au Liban.

Le dernier discours de Hassan Nasrallah a eu l’effet d’une bombe. Il a dévoilé ce qui fait la force du Hezbollah fort de 100.000 hommes, bien entrainés et armés. Les observateurs israéliens ont commenté en long et en large l’intervention du secrétaire général du Hezbollah qui est revenu sur le massacre de Tayouneh, lors duquel sept des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal ont été assassinés. Tenant pour responsable du massacre les Forces libanaises, il a appelé Samir Geagea à revoir ses calculs.

Quelques heures après avoir publié son premier communiqué rendant compte du massacre de Tayyouné jeudi 14 octobre, l’armée libanaise a changé, dans un deuxième texte, sa version des faits.

L’Etat libanais en prend un sérieux coup ! le confessionnalisme reste prégnant dans la société libanaise où les Forces libanaises, parti chrétien dirigé par Samir Geagea, ont tenté de briser l’équilibre confessionnel en dirigeant leurs armes meurtrières contre une manifestation pacifique. Autant dire que cette force politique, minoritaire mais agissante, a choisi de voler au secours du juge en charge d’enquêter sur le nitrate d’ammonium qui a fait exploser le port de Beyrouth et son voisinage. Un juge qui cherche à noyer le poisson…