Liban

Mohammad Raad, chef du bloc Fidélité à la Résistance au Parlement libanais, a affirmé que « collaborer avec l’ennemi est une trahison nationale et un crime », soulignant que « le collaborateur n’a pas de confession ». Cela intervient dans le sillage de la joute interconfessionnelle alimentée par l’arrestation d’un archevêque libanais à son retour d’Israël, par la voie terrestre.

Le dossier du gaz continue d’alimenter la chronique de la tension israélo-arabe. Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a affirmé, mardi 19 juillet, que la résistance se trouve face à un « moment historique pour sauver le Liban ». Un ultimatum a été fixé pour reconnaitre les droits maritimes libanais et lever le blocus qui interdit l’exploitation des ressources énergétiques.

Alors que le Président américain était à Tel-Aviv où il a rassuré l’establishment de son sionisme invétéré, Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, a opposé son niet au processus qui vise à asphyxier le Liban. A ses yeux, l’option de la guerre ouverte serait plus honorable qu’une attitude fataliste. Le message est d’autant plus clair à l’heure où le potentiel gaz de la Méditerranée orientale aiguise les appétits.

Neuf personnes représentant des familles victimes de l’explosion du port de Beyrouth survenue le 4 août 2020, a déposé une plainte aux États-Unis devant le tribunal de Houston au Texas, contre la société américaine TGS Nopec Geophysical. Cette dernière est propriétaire de la société de prospection sismique Spectrum et du bateau affrété Rhosus, qui a transporté le nitrate d’ammonium et l’a déchargé au Liban.

Comme prévu, le président de la République libanaise a reçu, mardi 14 juin au palais de Baabda, Amos Hochstein, médiateur américain en charge des négociations indirectes pour la délimitation des frontières maritimes, accompagné de Dorothy Shea, ambassadrice américaine à Beyrouth.