Pakistan

En déplacement au Pakistan, Ebrahim Raïssi, président iranien, a tiré la sonnette d’alarme, mardi 23 avril, lors d’une réunion avec l’élite culturelle et universitaire à la Government College University (GCU) de Lahore, dans la province centrale du Pendjab. Tel-Aviv doit tirer les conclusions qui s’imposent.

Sardar Ayaz Sadiq, membre de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), a été largement élu, vendredi, à la tête de l’Assemblée nationale. Un résultat contesté par les partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti d’Imran Khan. Le leader du parti est emprisonné depuis août et condamné à de lourdes peines.

Toujours pas de résultats officiels et définitifs au Pakistan, deux jours après les élections législatives. Mais des tendances de plus en plus précises confirment que la balance penche du côté du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) d’Imran Khan: les candidats indépendants qu’il soutenait sont en tête en terme de sièges, 100 selon le dernier décompte. Sauf que ça ne suffit pas pour obtenir une majorité absolue, et cela pourrait profiter à la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), de Nawaz Sharif, a priori mieux placé pour négocier des alliances.

Au moins 24 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées mercredi dans le sud-ouest du Pakistan, dans deux explosions causées par des engins piégés près des bureaux de candidats aux élections législatives et provinciales qui doivent débuter le 8 février.

Hossein Amir Abdullahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a affirmé que « le Pakistan revêt une grande importance dans la politique étrangère de l’Iran », appelant à la poursuite de la coopération sécuritaire et militaire entre les deux pays. L’apaisement entre Téhéran et Islamabad a succédé à un accès de fièvre entre les deux pays.