Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement de transition, au pouvoir à Bamako, a réitéré lundi sa condamnation des ingérences algériennes dans les affaires intérieures de son pays. Réagissant au quart de tour, l’armée algérienne a lancé des manœuvres militaires à la frontière entre les deux pays baptisées « Tempête du Hoggar ».

Les médias algériens expriment leur satisfaction à l’issue de la visite effectuée par le ministre français des Affaires étrangères, lundi à Rabat. Ainsi, l’absence de reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara par la France, les réconforte.

Tous les chemins sont sondés par le système algérien pour gêner aux entournures l’investissement régional de l’Etat marocain. C’est dans ce cadre-là qu’il faudra placer l’initiative lancée par Abdelmadjid Tebboune, président algérien, et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son homologue mauritanien, jeudi 22 février, pour le démarrage des travaux de la route reliant Tindouf à Zouerate.

Les sphères médiatiques qui tournent autour du système algérien n’ont pas manqué de prendre à partie Stéphane Séjourné, chef de la diplomatie française, portant sur sa détermination à « ouvrir un nouveau chapitre » dans les relations avec le Maroc.

Abdelmadjid Tebboune a présidé, lundi 12 février, « une réunion consacrée à l’évaluation du travail de l’Agence spatiale algérienne et à l’examen de sa situation », indique un communiqué de la présidence algérienne. Le général Said Chengriha, chef de l’armée algérienne, était de la partie.

La concertation entre le système algérien et les séparatistes du Polisario se poursuit. C’est dans ce cadre-là qu’il faudra placer la récente réunion de Mohamed Sidati avec Ahmed Attaf, au siège de la diplomatie algérienne à Alger.

Pas de révision en perspective des taxes imposée, depuis le 1er janvier, par les autorités mauritaniennes aux importations agricoles marocaines. Nani Ould Chrougha, ministre du Pétrole et des Mines, porte-parole du gouvernement mauritanien, ne laisse planer aucun doute là-dessus.

Rached Ghannouchi, chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda, a été condamné, jeudi, à trois ans de prison ferme, dans une nouvelle affaire relative au financement étranger de son parti.

Après le jugement de la CIJ sur l’accusation de génocide contre Israël, l’Algérie a annoncé son intention de convoquer une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu consacrée à l’application de cette décision. La réunion se tiendra selon toute vraisemblance mercredi prochain.