Afrique de l’Ouest

Au Mali, le Conseil national de transition, contrôlé par les militaires, a entériné le 21 février une période de transition qui pourrait durer jusqu’à cinq ans avant l’organisation de nouvelles élections et un retour des civils à la tête du pays. Alors que la Cédéao juge qu’un an est suffisant pour assurer la transition.

La cérémonie d’ouverture du Flintlock 2022 s’est tenue dimanche 20 février, à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme à Jacqueville, en Côte d’Ivoire. L’exercice militaire et policier annuel, initié par l’armée US depuis 2005 réunit, pour cette édition en format réduit, les forces de sécurité d’une dizaine de pays, dont quatre pays africains : le Ghana, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.

Les autorités maliennes qui ont qualifié le désengagement français de «violation flagrante» des accords entre les deux pays, exigent de Paris un « retrait immédiat ». Emmanuel Macron a répondu que la France se retirerait «en bon ordre» et ne transigerait pas sur la sécurité de ses soldats. Cette joute entre les deux pays intervient au moment où plusieurs attaques meurtrières ont été menées entre les 13, 14 et 15 février dans quatre villages de la commune de Tessit, région de Gao, dans le cercle d’Ansongo.

Le président Emmanuel Macron a annoncé, jeudi, que la fermeture des dernières bases françaises au Mali prendra de « 4 à 6 mois », dans le sillage du retrait des militaires français, européens et canadiens de ce pays.