Niger

Le Maroc ne s’est pas empressé de condamner le coup de force opéré par l’armée au Niger, comme l’a fait l’Algérie et d’autres capitales, entre autres, africaines. Un trait de caractère de la diplomatie marocaine qui attend pour voir l’évolution de la situation dans ce pays clé du Sahel.

Mohamed Bazoum, président du Niger, est confronté à une tentative de prise de pouvoir par la force. Après la confusion de mercredi, la situation s’est clarifiée avec l’annonce par des militaires dans la soirée de mercredi avoir renversé le régime du président nigérien, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

Au Niger, après une meurtrière embuscade, le 10 février dernier, dans l’ouest du pays, les forces spéciales nigériennes ont répliqué. Lors de nouveaux accrochages, la semaine dernière, avec des groupes armés, les soldats nigériens ont engagé une véritable opération de ratissage avec des moyens terrestres et aériens, jusqu’en territoire malien. « 79 terroristes » ont été tués, selon le ministère de la Défense. Du matériel a été récupéré et leur base de Hamakat, au sud de Menaka, a été détruite.

Une première dans l’histoire du Niger. Une ordonnance a été rendue après une action en justice d’un collectif d’organisations de la société civile de la région d’Agadez, dans le nord du pays, qui veulent que soit réévalué l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement.