Mali
Cette étape constitue un pas de plus dans l’escalade des tensions entre les deux pays voisins qui avaient rappelé leurs ambassadeurs respectifs, dans la…
La Russie livrera au Mali 60 000 tonnes d’hydrocarbures, 25 000 tonnes de blé et 35 000 tonnes d’engrais d’une valeur de 100 millions de dollars qui seront acheminés de Moscou à Bamako via le port de Conakry, a déclaré, mercredi soir à la télévision nationale, Alousséni Sanou ministre malien de l’Économie et des Finances.
Le nord du Mali est de nouveau en proie à des luttes d’influence entre groupes djihadistes rivaux. Des affrontements ont opposé ces derniers jours le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim) aux combattants du groupe État islamique au Sahel dans des localités de la région de Ménaka.
Le 16 août, le Mali a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu sur la situation dans le pays, en introduisant une plainte contre la France.
De nouvelles attaques attribuées à des djihadistes ont provoqué mercredi 27 juillet la mort d’au moins 15 militaires et trois civils au Mali. Les analystes y voient la résurgence d’attaques terroristes inédite dans le pays depuis 2012.
Des tirs nourris et des explosions ont été entendus vendredi dans la ville garnison de Kati, près de Bamako. Au moins deux appareils ont été aperçus dans le ciel de la localité.
Le Mali a annoncé l’expulsion du porte-parole de la mission de l’ONU, la Minusma, le 20 juillet. Il est reproché à ce dernier d’avoir publié des «informations inacceptables» sur Twitter, dans un contexte de frictions entre Bamako et l’ONU.
Un poste des forces de sécurité du Mali situé à une cinquantaine de kilomètres de Bamako sur l’axe qui mène vers la ville de Ségou (RN6) a été attaqué dans la nuit de jeudi 14 à vendredi. Au moins six civils, policiers et gendarmes ont été tués. D’autres sont toujours portés disparus.
Le Mali a décidé la suspension de toutes les rotations militaires de la Minusma. Autant dire que l’affaire des soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet engendre bien des remous. Détenus par Bamako, ils sont considérés comme des « mercenaires » par Bamako qui compte les traduire en justice, alors qu’Abidjan affirme qu’il s’agit de soldats réguliers déployés en soutien à la Mission des Nations unies dans le pays, avec le statut de NSE, Éléments nationaux de soutien.
Les soldats ivoiriens arrêtés dimanche 10 juillet à l’aéroport de Bamako suscitent nombre de réactions. Des messages alarmistes ont circulé sur les réseaux sociaux présentant les soldats en mercenaires lourdement armés venus déstabiliser le pays. Ce que l’armée ivoirienne réfute en soulignant que ces soldats appartiennent à l’armée régulière et devaient sécuriser des sites de la Minusma.
Actu. à la une
Notre Sélection
Subscribe to News
Get the latest sports news from NewsSite about world, sports and politics.
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.