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Crise sahélienne : A l’ONU, Bamako charge Paris

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Le 16 août, le Mali a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu sur la situation dans le pays, en introduisant une plainte contre la France.

Bamako a ainsi évoqué « des violations répétitives et fréquentes de l’espace aérien malien par les forces françaises » et a assuré que la France collectait et livrait des renseignements aux groupes terroristes, ainsi que des armes et des munitions.

Son Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, a indiqué que le Mali avait déjà « introduit une plainte avec toutes les preuves à l’appui » auprès du Conseil de sécurité et a assuré vouloir présenter d’autres preuves.

Deux mois après, la plainte malienne déposée à l’Onu demeure sans réponse, constate le média malien Maliweb. De plus, le dépôt du dossier n’a pas suscité de réaction forte de la part des organisations régionales africaines.

Cela pose la question de la crédibilité des Nations unies, d’après le média: « En faisant fi de cette plainte du Mali, l’Onu ne va-t-elle pas perdre le peu de crédibilité [qui lui reste] aux yeux de l’opinion publique internationale et surtout des Africains? ».

Les relations entre Bamako et Paris ne cessent de se dégrader depuis 2021 quand les Frnaçais, après l’arrivée au pouvoir d’Assimi Goita et Choguel Kokalla Maïga, ont annoncé la réduction de leur engagement au Sahel bien que les groupes djihadistes soient toujours très actifs dans la région. Bamako avait dénoncé un « abandon en plein vol ».

Le 15 août, la France a annoncé la réarticulation de l’opération antiterroriste Barkhane lancée en 2014: après neuf ans de présence, les militaires français ont quitté le Mali, sans avoir éradiqué les groupes terroristes et  se concentrent au Niger. Ces groupes terroristes sont soit proches d’al-Qaida soit proche de Daech.

Lors de la déposition de la plainte, l’ambassade de France au Mali avait  réfuté ces accusations. Rappelant sur Twitter qu’en 9 ans d’intervention française au Mali, de nombreuses villes  tombées entre les mains des terroristes avaient été libérées.
Elle a indiqué que 53 soldats français dont « la mission consistait à lutter contre les groupes terroristes, et ce faisant, à améliorer la sécurité des Maliens », avaient trouvé la mort.
« La France n’a évidemment jamais soutenu, directement ou indirectement, ces groupes terroristes, qui demeurent ses ennemis désignés sur l’ensemble de la planète », a résumé l’ambassade.

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