Afrique centrale

En RDC, les autorités annoncent un nouveau bilan du massacre de Kishishe, au Nord-Kivu. Un massacre attribué aux rebelles du M23 qui mènent depuis plusieurs mois une offensive dans cette partie du Congo. Après un premier bilan faisant état d’une centaine de morts, le ministre de l’Industrie ainsi que celui de la Communication en conférence de presse, lundi, ont fourni des chiffres plus précis, évoquant 272 morts.

La situation en République démocratique du Congo est loin d’être stabilisée. Selon les autorités congolaises, plus de 120 personnes, dont 17 enfants, ont été tuées lors du massacre du 29 novembre dans la localité de Kishishe, à l’est du pays.

En dépit des efforts diplomatiques déployés pour juguler l’escalade dans l’est de la RDC, Les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 ont repris lundi 14 novembre.

De violents heurts ont eu lieu à Ndjamena et dans plusieurs autres villes du Tchad, jeudi 20 octobre, entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la prolongation de la période de transition. Le chef du gouvernement a décrété un couvre-feu jusqu’au « rétablissement total de l’ordre », alors que le bilan humain est très lourd. M. Kebzabo a également annoncé la suspension de toute activité d’importants groupes d’opposition.

Une opération militaire conjointe du Nigeria, du Niger et du Cameroun a permis de neutraliser une centaine de djihadistes au cours des dernières semaines, selon les autorités d’Abuja. Des bombardements intensifs ont notamment été menés sur les pourtours du lac Tchad, où sont implantés à la fois les hommes affiliés à l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) et des éléments toujours fidèles au JAS, la branche historique de Boko Haram.