OTAN

Dans un message télévisé diffusé depuis quelques heures, Volodymyr Zelensky a fait savoir qu’il était disposé à négocier avec le Président russe sur le gel de l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN. De sources russes, on apprend que les négociations avançaient mais sans répondre aux requêtes présentées par Moscou dans des documents écrits. Le 20 mars, 11 partis politiques ukrainiens ont été suspendus en raison de leurs présumés liens avec la Russie, dans le cadre de la loi martiale. Décision prise par le très démocrate Président V. Zelesnky.

Malgré les ovations avec lesquelles le président ukrainien a été accueilli lors de son apparition par visioconférence devant le congrès américain, jeudi 17 mars, il n’aura pas obtenu gain de cause. N. Pelosi qui assure que le soutien militaire apporté par son pays à l’Ukraine n’irait pas jusqu’à la confrontation directe avec la Russie.

Sonnant comme une alerte auprès des pays de l’OTAN, la frappe de «la localité de Staritchi et la base militaire de Yavoriv» dans l’ouest de l’Ukraine a tué, dimanche, «jusqu’à 180 mercenaires étrangers» selon Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Moscou fait savoir de la sorte qu’elle a à l’œil toutes les activités malveillantes représentées par l’envoi, en Ukraine, de « mercenaires » et du matériel militaire.

Ukrainiens et Russes se retrouvent, ce lundi, en Biélorussie pour entamer des discussions, les premiers du genre depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Auparavant, le maitre du Kremlin avait appelé les militaires ukrainiens à prendre le pouvoir au lieu de le laisser entre les mains de « drogués et de néonazis ». La veille, en réaction aux sanctions et aux récentes déclarations de l’OTAN visant la Russie, Vladimir Poutine a mis en alerte les «forces de dissuasion». L’OTAN dénonce de son côté ce qu’elle considère être une «conduite irresponsable».