Irak

A l’heure où les manifestants campent aux portes de la « Zone verte » pour protester contre les résultats du scrutin législatif, Moustafa al-Kazimi a subi une tentative d’assassinat commise à l’aide de trois drones, dont deux ont été neutralisés, selon le gouvernement irakien. Si le commanditaire reste inconnu, plusieurs pays, dont les Émirats arabes unis, la Turquie, le Liban, l’Arabie saoudite, le Qatar, ainsi que les États-Unis, dénoncent un attentat terroriste.

Le courant sadriste, du nom du leader chiite Moqtada al-Sadr, a revendiqué lundi la première place au Parlement irakien, au lendemain de législatives anticipées marquées par une forte abstention. Des résultats préliminaires allant dans ce sens ont été communiqués en soirée.

A l’heure où les Irakiens s’apprêtent à se rendre aux urnes pour élire leurs députés, les médias irakiens ont fait état, jeudi 7 octobre, du retrait de trois brigades militaires US de la base d’Aïn al-Asad. C’est cette base qui avait essuyé les tirs de missiles iraniens en représailles à l’assassinat commandité par Donald Trump de deux figures de proue de la lutte anti-Daech : le général iranien Qassem Soleimani et son vis-à-vis irakien Abou Mahdi Al Mouhandis.