Gouvernement

Attendu en séance plénière, mardi, devant le parlement, le chef du gouvernement a affirmé, de nouveau, que l’Exécutif est résolu à accélérer le rythme des programmes d’emploi, à maîtriser les taux de chômage et à offrir des opportunités de travail décent garantissant l’égalité des chances dans l’accès à un emploi stable et durable. Comme il a rappelé l’importance du dialogue social mis en place. Une séance sur laquelle planait la crise ouverte des facultés de médecine et de pharmacie et la montée en puissance des revendications catégorielles, notamment au niveau du secteur de la santé, vecteur de l’Etat social. Tout cela fait planer le doute sur la crédibilité du discours éthéré de la majorité.

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Le programme gouvernemental, dont les grandes lignes ont été présentées lundi à Rabat par Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, lors d’une séance plénière tenue par les deux Chambres du parlement, prévoit l’augmentation du rythme de la croissance économique nationale à une moyenne de 4% durant la période de 2021 à 2026.

Comme attendu, Aziz Akhannouch a présenté, lundi 11 octobre devant les députés et conseillers réunis en séance conjointe, les grandes lignes du programme de son gouvernement. Un programme qui entend améliorer les indicateurs dans tous les secteurs avec, en prime, un accent particulier aux secteurs sociaux.

S.M. le Roi Mohammed VI a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature. Accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, le Souverain a lancé des messages forts à destination non seulement des élus, mais aussi, à travers eux, au nouvel Exécutif.
Ci-après le texte intégral du Discours Royal, diffusé à l’intérieur de l’enceinte du Parlement :

Le Roi Mohammed VI a présidé jeudi 7 octobre au Palais Royal de Fès, la cérémonie de nomination des membres du nouveau gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch. Le nouvel Exécutif comprend 24 membres, soit 18 ministres et 5 ministres délégués en plus du secrétaire général du gouvernement. Il est également marqué par la présence de 6 femmes ministres en plus d’une ministre déléguée. D’anciennes têtes sont de l’équipée.

Le président tunisien a chargé mercredi Najla Bouden, jusque-là inconnue du grand public, de former un nouveau gouvernement. C’est donc la première tunisienne à occuper un poste de cette envergure quand bien même il aurait des prérogatives réduites après le coup de force présidentiel de juillet. Kaïs Saied tente de la sorte d’esquiver les critiques de plus en plus en fortes quant à sa gestion léonine des affaires du pays.