Arabie saoudite
La Maison Blanche a vanté, mardi 13 mai dans un communiqué, un contrat de ventes d’armes de 142 milliards de dollars passé avec l’Arabie saoudite à l’occasion d’une visite de Donald Trump, affirmant qu’il s’agissait du « plus important de l’histoire ». Cet accord, qui s’inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d’investissement – à hauteur de 600 milliards de dollars, selon l’exécutif américain –, va permettre à la monarchie saoudienne de se procurer « des équipements militaires de pointe auprès d’une douzaine d’entreprises de défense américaines », en particulier dans la défense aérienne, les missiles, la sécurité maritime et les systèmes de communication. Les Israéliens qui ont peur pour leur supériorité militaire font déjà grise mine, rapportent les médias locaux.
Le Wall Street Journal, citant des sources saoudiennes, rapporte que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, alias MBS, se moque dans ses conversations privées du président américain Joe Biden et de ses lapsus, et remet en question ses capacités mentales.
Commentant la position américaine sur les décisions de l’OPEP+, Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré : « Si vous voulez réduire les prix du pétrole, lever les sanctions contre l’Iran ».
La chaîne américaine NBC News a rapporté que « l’administration Biden envisage d’exhorter les entreprises américaines à ne pas étendre leurs relations commerciales avec l’Arabie saoudite, en réponse à la décision de Riyad à l’OPEP + de réduire la production de pétrole ».
Washington n’arrive toujours pas à digérer la pilule saoudienne. Ryad a en effet décidé de réduire sa production d’or noir, conformément aux accords dégagés au sein de l’Opep+. Une hérésie pour les Américains qui soutenaient une autre stratégie dont s’accommoderait le billet vert. Du coup, c’est la guerre des déclarations entre Américains et Saoudiens.
Echaudé par les décisions de Ryad sur le pétrole dans le cadre de l’OPEP+, le Président Joe Biden a haussé le ton mardi contre l’Arabie Saoudite. Le locataire du Bureau Ovale qui a serré, en juillet dernier, la main du Prince héritier Mohamed Bin Salman, alias « MBS », se laissera-t-il emporter par la colère face à l’alignement de Riyad sur Moscou, pour faire du véritable homme fort de l’Arabie un « paria » ?
L’arrivée en France du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, alias « MBS », provoque l’indignation de plusieurs députés de gauche ainsi que des ONG Amnesty et RSF en tête.
C’est la première fois que Mohammed ben Salman, alias MBS, se rend dans l’Union européenne depuis le triste épisode de Jamal Khashoggi, assassiné à Istanbul en octobre 2018. Le prince héritier d’Arabie saoudite est arrivé à Athènes mardi. Après la Grèce, MBS est attendu en France où il devrait rencontrer le président Emmanuel Macron. Un voyage qui marque un peu plus son retour sur la scène internationale.
Entretien téléphonique entre V. Poutine et M. Ben Salmane : Coopération et énergie à l’ordre du jour
Le président russe et le prince héritier saoudien ont discuté jeudi, au cours d’une conversation téléphonique de la situation du marché mondial du pétrole. Les questions énergétiques étaient au centre de cette discussion qui intervient, faut-il le rappeler, au lendemain d’un déplacement du Président US à Djeddah.
Faisal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, a affirmé lors d’une conférence de presse, à l’issue du sommet de Djeddah qu’ « aucune forme de coopération militaire ou technique avec Israël a été évoqué », ajoutant « la soi-disant OTAN arabe n’a pas été évoquée lors du sommet, et je ne sais pas d’où vient ce nom » soulignant que « la solution diplomatique est la meilleure façon de traiter avec l’Iran ».
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