La Fédération a noté une « adhésion positive de la part des organisations professionnelles et syndicales » à ses positions, en exprimant ses espoirs sur « une prise de conscience collective », précise le communiqué produit vendredi. Elle a appelé à « protéger les droits acquis des titulaires de la carte professionnelle » en leur épargnant des mesures rétroactives, notamment en ce qui concerne les seuils minimaux admis des salaires pour les journalistes dans la presse écrite et digitale.
Selon la FMEJ, « tout réexamen de la question doit être effectué conformément aux lois en vigueur et doit être discuté, dans le cadre de concertations avec les représentants des salariés et les représentants du patronat dans un cadre commun, de manière indépendante et logique ». Sans cela, « toute décision équivaudrait à une violation de la loi et à un abus de pouvoir », insiste-t-elle.
« Ce qui est attendu de la commission temporaire est de veiller à ce que la stabilité de toutes les entreprises du secteur, dans les différentes régions du pays, soit protégée, que les postes clés y soient maintenus, sans prise de décisions hâtives ou arbitraires », a ajouté le communiqué qui souligne la prédispositions de la Fédération au dialogue dans ce sens.