La presse va mal, très mal ! Le constat tel qu’établi par la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) en dit long sur la lutte à mort dans laquelle plusieurs entreprises de presse sont engagées pour pouvoir ne serait-ce que garder la tête hors de l’eau. Sur ce dossier qui engage le processus vital de la démocratie dans le pays, le Conseil national de la presse (CNP) persiste à gérer le provisoire qui dure. C’est-à-dire enfoncer davantage la gente médiatique dans un processus de déclassement avancé. Piteux constat !

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a tenu, samedi 17 février 2024 à Rabat, la deuxième séance de son Conseil national, en présence des représentants de ses antennes régionales et des membres de sa présidence. Une autre gouvernance est exigée pour sortir le secteur médiatique de l’agonie dans laquelle il se morfond.

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a réagi à la polémique qui a accompagné le refus du renouvellement de la carte de presse à plusieurs professionnels, en rappelant avoir alerté sur « les répercussions de décisions prises unilatéralement » au sein de la Commission temporaire de gestion du secteur.

Le bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a fait état de mécontentement et de tensions résultant des dispositions annoncées par la Commission provisoire du Conseil national de la presse (CNP) pour l’obtention de la carte de presse et la procédure spéciale mise en place concernant les modalités d’accès à la profession.

La Fédération marocaine des éditeurs des journaux (FMEJ) a décliné sa feuille de route en matière d’accompagnement des médias fortement malmené depuis la déclaration de la pandémie.