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Axe de la résistance : Les fronts du Yémen et de l’Irak toujours actifs

Les forces armées yéménites ont affirmé que « leur unité balistique » a lancé une salve de missiles ailés sur diverses cibles militaires de l’entité israélienne à Umm al-Rashrash (colonie d’Eilat), au sud de la Palestine occupée.
Axe de la résistance : Les fronts du Yémen et de l’Irak toujours actifs

Dans leur déclaration, les forces armées yéménites ont souligné « qu’elles poursuivraient leurs opérations militaires jusqu’à ce que cesse l’agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie ».

Les médias israéliens ont rapporté que « des sirènes avaient été activées à Eilat à la suite d’un missile de croisière lancé depuis le Yémen ».

Les forces navales yéménites ont affirmé plus tôt dans la journée « qu’elles continueront à mener des opérations militaires contre les navires et les intérêts de l’occupation israélienne jusqu’à ce que cesse son agression contre Gaza et ses crimes contre le peuple palestinien ». Et réitéré que « leurs opérations cibleront les navires battant pavillon israélien, gérés par des sociétés israéliennes ou appartenant à des Israéliens ».

La marine de Sanna a réussi à arrêter un navire israélien en mer Rouge, avec 52 personnes à son bord.

En Irak, la Résistance islamique a annoncé avoir visé pour la deuxième fois mercredi la base américaine de Harir, dans le nord de l’Irak, avec un drone, précisant « qu’elle a été directement touchée ».

La résistance a souligné que « cette frappe intervient en réponse aux crimes commis par l’entité d’occupation israélienne contre la population de la bande de Gaza, dans le cadre de l’agression en cours depuis le 47ème jour ».

Cela est intervenu après que Reuters a rapporté que  l’armée américaine avait mené des frappes précises contre deux installations en Irak, en réponse à ce qu’elle a qualifié « d’attaques visant ses forces là-bas ».

Des sources locales ont fait état du bilan de 8 martyrs dans une attaque aérienne américaine visant Jurf al-Nasr, au sud de la capitale irakienne, Bagdad.

Ces sources ont révélé il y a quelques jours que « Washington connaît une confusion sans précédent, à la lumière du ciblage de la résistance irakienne contre la présence américaine en Syrie et en Irak, en conjonction avec la bataille du déluge d’Al-Aqsa ».

Les sources ont ajouté que « les États-Unis renforcent leurs forces en Syrie, par crainte de frappes de la résistance et de morts et de blessés », soulignant que « Washington apporte davantage de renforts en armes et en équipements, dont la plupart sont de nature défensive ». «Cinq membres des Brigades du Hezbollah ont été tués par un bombardement aérien sur le secteur de Jurf al-Sakhr», a indiqué mercredi 22 novembre à l’AFP un responsable au sein des services de sécurité irakiens, s’exprimant sous couvert d’anonymat. Un responsable du Hachd al-Chaabi a fait état de « cinq morts et quatre blessés » parmi les combattants. Fournissant pour sa part un bilan de sept blessés, un troisième responsable, du ministère de l’Intérieur, a confirmé « une frappe contre des sites des Brigades du Hezbollah, à Jurf al-Sakhr », à une soixantaine de kilomètres au sud de Bagdad. Ces bombardements américains ont été menés « à l’insu des agences gouvernementales irakiennes », a précisé un communiqué de Bassem al-Awadi porte-parole du gouvernement. En allusion aux groupes pro-Iran, le texte condamne « toute activité armée menée hors du cadre institutionnel de l’armée » et considère de telles actions comme « un acte condamnable et illégal ». Plus tôt, le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) avait annoncé avoir mené des « frappes de précision » sur deux sites en Irak, en représailles aux récentes attaques de groupes pro-Iran contre les troupes américaines et les forces de la coalition internationale antidjihadiste, en Irak et en Syrie.

Le 21 novembre déjà, un bombardement dans la région d’Abou Ghraib près de Bagdad avait visé un véhicule du Hachd al-Chaabi, puissante coalition d’ex-paramilitaires intégrés aux forces régulières, faisant un mort et plusieurs blessés, Washington revendiquant une frappe aérienne « d’auto-défense ». En représailles aux attaques contre les forces US, Washington a bombardé à trois reprises en Syrie des sites qu’il juge liés à l’Iran. Les Etats-Unis ont aussi adopté des sanctions contre sept personnes affiliées à deux groupes armés irakiens pro-iraniens, dont les Brigades du Hezbollah.

La frappe américaine du 21 novembre dans la région d’Abou Ghraib avait été menée en riposte à l’attaque la veille d’un « missile balistique à courte portée » sur la base irakienne d’Aïn al-Assad, où sont stationnées des troupes américaines et de la coalition internationale, selon le général Pat Ryder, porte-parole du Pentagone. L’attaque sur Aïn al-Assad a fait huit blessés et quelques dégâts légers sur la base, selon le porte-parole.

Le nombre d’attaques visant les forces américaines et la coalition internationale a bondi depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Washington a recensé 66 attaques menées avec des tirs de roquettes ou des frappes de drones depuis le 17 octobre, dix jours après le début de la guerre, selon le Pentagone. Les attaques ont fait une soixantaine de blessés parmi les effectifs américains, selon la même source.

Les Etats-Unis comptent près de 2 500 soldats en Irak et environ 900 soldats occupant illégalement des pans de la Syrie.

Hadi al-Ameri, haut commandant du Hachd qui dirige l’influente organisation Badr, a dénoncé mercredi les « agressions américaines », qualifiant les dernières frappes de « violation flagrante de la souveraineté nationale ». Il a réitéré l’appel régulièrement lancé par son camp, réclamant « une sortie immédiate d’Irak des forces américaines et des troupes de la coalition ». Les dernières frappes sont la « preuve » venant démentir « les allégations américaines selon lesquelles leur présence en Irak se limite à « des conseillers et des formateurs » », a-t-il fustigé. Ces dernières semaines, la plupart des attaques contre les soldats américains ont été revendiquées par la «Résistance islamique en Irak». Le mouvement a annoncé le 21 novembre qu’un de ses membres avait été tué au combat dans « la bataille » contre les forces américaines en Irak, allusion au bombardement d’Abou Ghraib. Des funérailles se sont tenues le 21 novembre près d’une mosquée de Bagdad pour ce combattant, Fadel al-Maksoussi, en présence de plusieurs centaines de membres du Hachd al-Chaabi, selon un journaliste de l’AFP. Son cercueil était recouvert d’un drapeau aux couleurs des Brigades du Hezbollah. Ce groupe avait récemment assuré que les attaques de la « Résistance islamique en Irak » faisaient partie d’une « stratégie d’usure ».

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