L’entité sioniste a officiellement informé les Nations unies lundi 4 novembre de l’annulation de l’accord avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), voté la semaine dernière par le Parlement israélien, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. On craint que cette interdiction ne provoque « l’effondrement » du système d’aide à Gaza, rétorque l’Agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens. L’accord avec l’agence onusienne remonte à 1967. L’Unrwa fournit une aide et une assistance essentielles aux réfugiés palestiniens dans les Territoires palestiniens ainsi que dans plusieurs autres pays de la région. Son annulation représenterait un coup dur pour le travail humanitaire à Gaza si elle était appliquée, selon des experts.
« Suite à l’adoption du projet de loi par la Knesset contre l’Unrwa visant à l’empêcher d’opérer dans le territoire palestinien occupé, j’ai écrit au Président de l’Assemblée générale. Ces projets de loi ne mettront pas fin au statut de réfugié des Palestiniens, qui existe indépendamment des services fournis par l’Unrwa, a martelé le chef de l’Unrwa, P. Lazzarini sur son compte X. Ils porteront gravement atteinte à leur vie et à leur avenir. […] J’exhorte les États membres à prendre des mesures pour soutenir l’Unrwa à la hauteur de la gravité de la situation et des risques. »
Mais Israël Katz a rejeté cet argument, affirmant que seule une partie de l’aide humanitaire était acheminée à Gaza par l’Unrwa. « La grande majorité de l’aide humanitaire à Gaza est acheminée par d’autres organisations, et seulement 13% de cette aide vient de l’Unrwa, a déclaré lundi I. Katz, selon le communiqué. L’État d’Israël est attaché au droit international et continuera à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza d’une manière qui ne porte pas atteinte à la sécurité des citoyens israéliens. »
Cette interdiction a également fait craindre que les employés de l’Unrwa en Cisjordanie occupée pourraient rencontrer des problèmes pour se déplacer d’un endroit à un autre ainsi que pour accéder à Jérusalem-Est ou à Israël, sans coordination avec les autorités israéliennes.