M. Hamdaoui a estimé que cette rétention du cadre d’Al-Adl ne serait fondée sur « aucune justification légale ni accusation ». Cette mesure concerne également l’épouse du concerné, sa mère âgée et son enfant en bas âge, tous interpellés dernièrement, à leur arrivée en territoire turc. Et d’ajouter qu’« aucun contact ni communication » n’aurait été établi avec l’ambassade du Maroc à Ankara à ce sujet.
Dans une note vocale transmise par Mohamed Atitich reprise par l’Association, ce dernier indique ignorer les raisons de cette mesure de rétention, ajoutant par ailleurs n’avoir été en contact avec « aucune partie officielle du Maroc, que ce soit l’ambassade ou les Affaires étrangères ». « Je suis venu en touriste avec ma famille et j’ai été interdit d’entrée au territoire. Lorsque j’ai demandé [aux autorités turques, ndlr] les raisons de cette décision, on m’a répondu qu’on ne savait pas », a-t-il ajouté, toujours selon la Jemâa.
Après avoir proposé de prendre en charge son vol de retour au Maroc, M. Atitich se serait vu signifier qu’il est « interdit de tout déplacement jusqu’à vendredi » et qu’en cas de rapatriement, ce retour ne pourrait s’opérer que via la compagnie aérienne turque, à bord d’un avion effectuant la liaison Antalya-Casablanca. L’homme a souligné qu’il ne s’agissait pas de son premier déplacement en Turquie.