Par ce vote, le Maroc rejoint les États qui dénoncent les violences contre les populations civiles et les blocages humanitaires. La résolution condamne aussi toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens ou de modification du territoire, notamment à Gaza et en Cisjordanie occupée.
De plus, le texte réaffirme l’importance d’une solution à deux États, où chacun vivrait « côte à côte en paix et en sécurité, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ». Il insiste également sur le rôle essentiel de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui, ajoute le texte, « demeure l’épine dorsale de la réponse humanitaire dans la bande de Gaza ».
Hector Gómez, représentant espagnol à l’ONU, a déclaré qu’il fallait urgemment « envoyer un message fort concernant Gaza ». Un message auquel le Maroc a souscrit quand bien même il maintiendrait encore les ponts jetés avec l’entité sioniste en dépit des appels pressant de l’opinion nationale à clore le chapitre de la normalisation.