Lors des travaux de ce Sommet, Aziz Akhannouch est accompagné par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques. En outre, une délégation d’hommes d’affaires conduite par Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), participera également à la 8e Conférence sino-africaine des chefs d’entreprise, prévue en marge du Sommet.
Le FOCAC, qui célèbre cette année son 24e anniversaire, constitue un partenariat de choix entre la Chine et le Continent africain, fondé sur les principes cardinaux de solidarité, de coopération et de respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.
Fondé en octobre 2000 à Pékin, le FOCAC est le plus ancien forum régional de Chine. Le mécanisme a pris de l’importance en 2006, lorsque Pékin a annoncé la création d’un fonds de développement Chine-Afrique de 5 milliards de dollars.
A signaler que Pékin n’a pas convié les séparatistes du Polisario, comme lors des éditions précédentes, au sommet Chine-Afrique, en dépit des efforts algériens qui ont tenté d’imposer leur présence à ce forum. Le 22 août, l’Algérie avait tenté de plaider la cause du Polisario pour sa présence au conclave, lors d’une réunion convoquée par Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, avec l’ambassadeur chinois à Alger. Au lendemain de cette rencontre, un média algérien avait cru bon d’affirmer qu’au « sommet Chine-Afrique, la présence de la RASD s’impose de facto ».
Avant même l’adhésion du Maroc à l’Union africaine, en janvier 2017, Pékin avait rejeté toutes les tentatives algériennes et sud-africaines visant à inviter le Polisario à ces forums, qu’ils soient organisés en Chine ou dans des pays africains.
Le Polisario et l’Algérie qui ont subi une déconvenue à Bali, lors du Forum Indonésie-Afrique, n’ont toujours pas commenté le refus des autorités chinoises de convier les séparatistes. C’est dire le poids de l’échec ainsi ressenti…
